Nous sommes des étrangers et des pèlerins
sur la terre, et le ciel, parfait, magnifique et paisible, est notre
destination finale (He
11.13-14). En attendant, nous devons vivre ici. La vision chrétienne
du monde, en particulier telle qu'elle se révèle dans
le grand conflit, ne laisse pas de place à la neutralité.
Soit nous vivons pour Dieu, soit pour l'ennemi, " Celui
qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas
avec moi disperse. " (Mt 12.30) Nous verrons alors clairement
dans quel camp nous sommes, sans confusion possible, quand Jésus
reviendra.
À un moment donné du retour de Christ, ceux qui
prétendent le suivre entendront tous une phrase parmi deux.
Quelles sont-elles, et que signifie chacune d'elles ? Matthieu
25.21; Matthieu 7.23.
Les paroles de Christ, " C'est bien ", sont
les paroles les plus plaisantes et gratifiantes qu'un intendant puisse
entendre. Dieu, qui exprime son approbation inconditionnelle devant
nos efforts pour gérer ses biens ! Quelle joie ineffable d'avoir
fait au mieux de nos capacités, d'avoir su tout ce temps que
notre salut est enraciné, non dans nos uvres accomplies
pour Christ, mais dans ses uvres accomplies pour nous (Rm
3.21; Rm 4.6).
La vie d'un intendant fidèle est un reflet de la foi qu'il
a déjà. On perçoit dans les paroles de ceux qui
cherchent à se justifier devant Dieu une tentative de salut
par les uvres (voir
Mt 7.21,22). Matthieu
7.23 montre combien cette autojustification est futile.
" En rendant au Seigneur ce qu'ils ont reçu de lui,
les disciples du Christ accumulent des trésors qui leur seront
donnés au jour où ils entendront ces paroles "C'est
bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maitre"
"68.
Au final, la gestion chrétienne de la vie, c'est une vie dans
laquelle les deux grands commandements, l'amour pour Dieu et l'amour
pour notre prochain, sont la motivation et le moteur de tout ce que
l'on fait.
Avec quelle fidélité votre vie, et votre manière
de la gérer, reflètent-elle ces deux grands commandements
?
68. Ellen C. White, Jésus-Christ, chap. 57, p. 518.