« Quand le Christ vint sur la terre, il semble
que lhumanité était près de toucher le fond
de sa déchéance. Les bases de la société
étaient minées ; la vie nétait plus que mensonge
et artifice. [...] Écurés des fables et des mensonges,
désireux détourdir leur pensée, les hommes
se laissaient aller à lincrédulité et au
matérialisme. Ecartant léternité de leurs
préoccupations, ils vivaient pour linstant présent.
En cessant dhonorer Dieu, ils cessèrent
destimer lhomme. La vérité, le sens de lhonneur,
lhonnêteté, la confiance, la miséricorde quittaient
la terre. Lavidité cruelle, lambition dévorante
engendrèrent une méfiance universelle. Les notions de
devoir, de secours à apporter aux faibles, de dignité
et de droits humains furent rejetées, comme des rêves ou
des mensonges. Les gens du petit peuple étaient considérés
comme des bêtes de somme, des instruments, des marchepieds pour
lambition. On recherchait la richesse, le pouvoir, la facilité,
la mollesse, qui semblaient être les biens les plus précieux.
Un état de dégénérescence physique, dhébétude
intellectuelle, de mort spirituelle caractérisait cette époque.
» Ellen White, Education, p. 85.
Avec cet arrière-plan, nous pourrons mieux comprendre
pourquoi Jésus a enseigné ce quil a enseigné.
« Étudiez
la leçon de cette semaine pour le sabbat 30 mai »
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