Le caractère de quelquun se mesure moins par
la sagesse ou même par ses engagements religieux que
par lempressement à aider les pauvres et les
nécessiteux. Ce nest pas ce que vous avez qui
donne la mesure de votre caractère. Cest ce
que vous êtes pour votre prochain qui est la mesure
du caractère. Le Samaritain qui sauve son prochain
est plus près du royaume de Dieu que le prêtre
(Lc
10.26-37). Le livre des Proverbes souligne et explique
cette priorité.
Pour lamour de Dieu : la première
raison de faire de la compassion sa priorité se situe
en Dieu lui-même, qui préfère la compassion
humaine envers les pauvres plutôt que le zèle
religieux (Pr
19.17, 21.13). Votre sensibilité pour les pauvres
et vos actes concrets pour eux compte plus pour Dieu que
tous vos actes de piété. En fait, Dieu est
personnellement impliqué dans cette uvre, à
tel point que, lorsque nous donnons aux pauvres, cest
comme si nous donnions à Dieu lui-même (Mt
25.35-40).
Lisez Matthieu
25.35-40.
Que nous dit ce passage sur la manière dont Jésus
sidentifie aux nécessiteux ? En quoi cette
vérité devrait-elle avoir un impact sur nos
rapports avec eux?
Pour lamour des pauvres : la deuxième
raison se situe en la personne pauvre elle-même, que
Dieu a créée tout autant que la personne riche
(Pr
22.2). Légalité entre les humains,
fondée sur le fait que Dieu les a tous créés,
fait du pauvre quelquun daussi digne dattention
que le riche. Nous devrions aimer notre prochain pour ce
quil est: un être fait à limage
de Dieu.
En même temps, pensez au bien que cela vous fait
daider ceux qui en ont besoin. Notre nature fondamentale
est égoïste. Par défaut, nous avons tendance
à faire attention à eux avant les autres.
En donnant de nous-mêmes, nous apprenons à
mourir à nous-mêmes et à refléter
davantage le caractère du Christ, et quest-ce
qui a davantage de valeur que cela pour nous?
En quoi avez-vous un sentiment de satisfaction personnelle
plus grand en aidant les autres plutôt quen
ne faisant que des choses pour vous-mêmes?