A l’époque gréco-romaine
(et dans certains endroits encore aujourd’hui), l’effervescence
précédait la venue d’un dignitaire en visite,
Les rues étaient dégagées, les vitrines
des magasins nettoyées, des fleurs plantées,
et la prévention du crime était accrue. Tous
les efforts étaient concentrés pour s’assurer
que l’endroit soit parfait au moment où l’officiel
arrivait.
Le mot grec parousia, qui est utilisé
dans le Nouveau Testament pour la « venue »
du Christ, ainsi que dans Jacques
5.7, 8, est une expression technique décrivant
l’arrivée d’un roi ou d’un dignitaire.
Si de telles préparations précédaient
l’arrivée de dirigeants terrestres, ne devrions-nous
pas faire tous les efforts possibles pour préparer
nos cœurs à la venue de notre Seigneur et Sauveur?
Mais comment se préparer quand on ne
connait ni « le jour ni l’heure »
(Mt 24.36) ? Qu’est-ce que cela signifie de « prendre
patience » et « d’affermir » nos cœurs
? Quel est le lien avec l’idée de la «
pluie de la première et de l’arrière-saison
» (Jc
5.7)? Bien que dans les textes de cette semaine, le contexte
semble être celui de la fin des temps, le message fondamental
est pertinent aux croyants de toutes les époques. Tout
au long de notre histoire, et même dans nos vies aujourd’hui,
nous avons des épreuves et des souffrances qui demandent
que nous restions fermes dans la foi, comme les prophètes
de jadis.
«
Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat
13 décembre »
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