Les agriculteurs dépendent directement de la météo
pour assurer leur subsistance. Si le temps est trop sec
ou trop humide, trop froid ou trop chaud, leur production
en sera affectée négativement. Dans les pays
plus secs, comme Israël, la marge de sécurité
est encore plus faible, et limportance dune
abondance de précipitations au bon moment est largement
plus grande. Quelle vienne dune petite exploitation
familiale, ou bien dun grand domaine, la récolte
et sa valeur dépendent directement de la pluie.
La première pluie, qui tombe généralement
en octobre-novembre, humidifie le sol et le prépare
pour les plantations et la germination. La pluie de larrière-saison,
vers mars ou avril, fait murir les cultures pour la récolte.
Lisez Jacques
5.7. Comparez Dt
11.14, Jr 5,24, 14.22, Jl 2.23.
Que disent ces passages de lAncien Testament sur
la pluie ? Pourquoi à votre avis Jacques a-t-il utilisé
cette image en lien avec la venue du Seigneur? Voir
également Osée
6.1-3 ; Joël 2.28, 29.
« Par limage de la pluie de la première
et de larrière-saison, qui tombe en Orient
au moment des semis et de la récolte, les prophètes
hébreux annonçaient le don de la grâce
spirituelle sur lEglise de Dieu, et dans une mesure
extraordinaire. Leffusion de lEsprit aux jours
des apôtres était la pluie de la première
saison, et glorieux fur le résultat [...] Mais à
lapproche de la récolte de la terre, un don
spécial de grâce spirituelle est promis pour
préparer lEglise à la venue du Fils
de lhomme. Cette effusion de lEsprit est comparée
à la pluie de larrière-saison; et cest
en vue de cette puissance additionnelle que les chrétiens
doivent faire monter leursrequêtes jusquau Maitre
de la moisson au moment de la pluie de larrière-saison.
» Ellen G. White, Our Father Cares, p. 212.
Jésus fait référence à la «
moisson » à « la
fin du monde »(Mt 13.39). Marc
4.26-29 présente une image très similaire
à celle de Jacques
5.7. Lagriculteur attend que le grain murisse:
« dabord lherbe puis lépi,
enfin le blé bien formé dans lépi
; et sitôt que le fruit est mûr, on y met la
faucille, car la moisson est là » (V
28, 29). Ce nest quau moment de la récolte
quil devient possible de distinguer le blé
de livraie (Mt
13.28-30; comparez avec Ml 3.17, 18).
Que nous dit le fait quenous ne pourrons distinguer
le blé de livraie quau moment de lamoisson
sur la manièredont nous devons vivre notre foi maintenant,
avant la moisson?