LUNDI 29 aout, 2011

10_ De l'exil à la restauration

" Adorer une image "


Comme nous l'avons vu tout au long de ce trimestre, l'épreuve finale dans les derniers jours concernera la question de l'adoration (Ap 14.1-12). Toute l'humanité sera partagée en deux camps: ceux qui adorent le créateur, celui qui a fait les cieux et la terre et ceux qui adorent la bête et son image. Même si cette séquence d'événements de la prophétie doit encore se réaliser, on pourrait dire que déjà maintenant, le monde entier est divisé en deux camps: ceux qui sont fidèles au Seigneur et ceux qui ne le sont pas. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de position neutre: nous sommes d'un côté ou de l'autre.

Si nous gardons cela à l'esprit, l'histoire des trois jeunes Hébreux du livre de Daniel devient significative. Elle ne se présente pas simplement comme l'histoire spectaculaire d'une intervention surnaturelle en faveur des fideles de YHWH. Il s'agit plutôt d'un symbole ou d'une préfiguration en rapport avec l'épreuve concernant l'adoration qui surviendra dans le monde, juste avant le retour du Christ.

Lisez Dn 3. Comparez l'adoration de l'image avec celle d'Ap 14. Que nous apprend cette histoire sur la question concernant la marque de la bête?

Le deuxième commandement, qui interdit l'idolâtrie (Ex 20.4-6), est mis en cause ici; le quatrième commandement concernant le sabbat (Ex 20.8-11) le sera aux derniers jours. Il est intéressant de noter que ces deux commandements sont ceux qui ont été changés et falsifiés par la corne de Dn 7.25. Les deux commandements sont directement liés à l'adoration. Le second interdit l'adoration des idoles et le quatrième explique pourquoi: c’est Dieu le créateur de la nature et non la nature elle-même qui a créé et a racheté l'humanité (voir aussi Dt 5.12-15).

Dans les deux cas, une entité politico-religieuse veut détourner à son profit l'adoration et la fidélité qui n'appartiennent qu’à Dieu, et dans les deux cas, cette puissance a recours à la violence pour obtenir cette « adoration ».

Réfléchissez à la signification de l’expression « adorer» quelque chose. Est-il toujours mauvais d'adorer quelque chose plutôt que le Seigneur? Sinon, pourquoi? Y a-t-il des choses que nous pouvons adorer sans pécher, sans violer la loi de Dieu? Si oui, quoi? Sinon, comment avoir l'assurance d'adorer uniquement le Seigneur?