MERCREDI, 18 mai, 2011
8_ Des habits de splendeur

" Des habits de splendeur "


Il est facile, quand on lit l'Ancien Testament, de se laisser impressionner par tous ses sombres avertissements. Ceux qui critiquent la Bible aiment à les souligner en déclarant: " Qui voudrait rendre un culte ou aimer un tel Dieu ? "

Ce n'est pourtant là qu'une lecture sélective. Maintes fois, le Seigneur, parmi ses avertissements, offre le moyen d'échapper à ses jugements. Certes, la rébellion et la désobéissance produisent des fruits de destruction. Mais sans cesse le Seigneur plaide avec son peuple pour que cela n'arrive pas: le salut, la justice et la sécurité sont à notre portée si seulement nous nous en saisissons au nom du Seigneur.

Lisez Es 52. Quel message nous est adressé ici ? Quelle espérance nous est offerte ? Quels sont ces " habits de splendeur " que le people était invité à porter?

Encore une fois le Seigneur appelle son peuple à la repentance, à l'obéissance et au salut. Ces " habits de splendeur " sont les vêtements de la justice, que portent tous ceux qui se sont abandonnés au Seigneur et qui vivent ses commandements avec foi et obéissance. Rien de compliqué : dès l'Éden, Dieu a demandé à son peuple de vivre par la foi dans l'obéissance.

La façon dont se termine Es 52 et ce qui se passe ensuite a quelque chose de fascinant. Ce n'est pas par hasard que juste après avoir exhorté le peuple à revêtir des " habits de splendeur ", Esaïe nous donne la plus grande description prophétique qui soit de la mort expiatoire de Jésus, l'acte même permettant à tous ceux qui recherchent ces " habits de splendeur " de les revêtir. Ce n'est que grâce à la vie et à la mort du Christ, et à tout ce que cela implique, que l'humanité petit être sauvée de la ruine provoquée par le péché.

Il est également intéressant de noter comment Es 52.3 fait allusion au don du salut, qui ne peut être ni mérité, ni acheté. " Car ainsi parle le SEIGNEUR: c'est pour rien que vous avez été vendus, et ce n'est pas à prix d'argent que vous serez rachetés. " Comme c'est vrai ! Nous vendons notre âme pour rien, pour des biens de ce monde qui disparaitront de la même façon qu'un vêtement. Et cela nous a créé un dilemme, car nous ne pouvons ni acheter notre salut ni rien faire pour l'obtenir. Ce n'est que par la grâce de Dieu que nous sommes sauvés, grâce révélée au moyen de l'incroyable sacrifice accompli pour nous sur la croix.