Comme nous l'avons vu précédemment, Esaïe
passait beaucoup de temps à avertir les Israelites
des jugements divins, tout en leur faisant part des promesses
divines encourageantes. Après avoir décrit
comment le Seigneur allait dévaster la terre, Esaïe
s'est adresse à ceux qui, en Israël, attendaient
sincèrement la réalisation de toutes les promesses,
mais qui avaient oublié tout ce que le Seigneur avait
fait pour son peuple pendant les périodes de crise.
Lisez
Es
51.6-8. Quel message le Seigneur adressait-il au
peuple? A quels contrastes et à quelles promesses
faisait-il allusion?
Qui
n'a vu avec quelle rapidité un vêtement s'use
et s'abime ? Même les habits les plus raffinés
et les plus luxueux peuvent s'abimer en peu de temps. Quel
excellent parallèle avec ce monde et ses habitants!
Aussitôt nés, aussitôt morts ! Jacques,
dans le Nouveau Testament, compare notre existence à
"une vapeur" (Jc
4.14) ou à "une brume légère"
(La Bible du Semeur). Le poète gallois Dylan Thomas
a pressé son père mourant de " ne pas
entrer gentiment dans de douces ténèbres ",
mais de " rager, rager contre la disparition de la
lumière ". Aussi forte que soit notre rage,
tôt ou tard, comme un vêtement, nous aurons
disparu.
Et
pourtant, voyez de quoi Esaïe parle ici : du salut
de Dieu, de la justice divine, de l'habit de justice du
Christ, qui seul apporte le salut, salut qui dure éternellement.
Le Seigneur dirige notre regard vers les deux seules options
possibles : la dissolution et la mort éternelle,
ou la vie éternelle sur une nouvelle terre qui ne
" tombera " pas " en lambeaux comme un vêtement
", mais qui durera éternellement. Ces deux destins
offerts à l'humanité tout entière existent
depuis Adam et Eve en Eden et demeureront jusqu'au retour
du Christ. Ils s'excluent mutuellement - en effet, c'est
l'un ou l'autre. Or il s'agit là d'une décision
individuelle que nous seuls pouvons prendre.
Lisez
Es
51.7, paroles adressées à ceux qui
savent discerner le bien, qui possèdent la loi de
Dieu dans leur cur. Quel sens ont-elles pour nous
aujourd'hui ? En quoi le fait de posséder la loi
de Dieu dans son cur aide-t-il à connaitre
ce qui est juste ? Suffit-il de connaitre le bien pour bien
agir, ou faut-il quelque chose de plus ? Dans l'affirmative,
quoi donc ?