MERCREDI, 27 avril, 2011
5_Les vêtements sacerdotaux de la grâce

" Le pectoral du jugement "


Le pectoral du jugement (Ex 28.15) qui devait être porté par Le grand prêtre était l'élément le plus élaboré et le plus complexe de l'ensemble de ses vêtements. Le reste était plutôt destiné à mettre en valeur cet élément sacré. Environ un tiers du chapitre (Ex 28.15-30) est consacré à la façon de fabriquer cet ornement sacré. Cela nous indique combien il était essentiel au ministère des prêtres dans le sanctuaire.

Lisez Ex 28.15-30. Quelle est la signification des différentes pierres ?

Qu'exprimait le fait que le prêtre devait porter " sur son cœur les noms des fils d'Israël " ? (28.29; voir aussi Ap 21.12-14)

Le thème du prêtre est mis en évidence ici. Il symbolise Jésus portant son peuple. Le terme hébreu pour " porter ", est couramment utilisé dans l'Ancien Testament pour designer le fait de prendre sur soi le péché, fonction faisant partie du ministère des prêtres (Lv 10.17; Ex 28.38; Nb 18.1, 22). Ici, cependant, ce terme est utilisé pour décrire le fait que le prêtre " portait " le nom des enfants d'Israël ; si le contexte immédiat est quelque peu différent, l'idée demeure : le peuple de Dieu devait s'abandonner totalement au Seigneur, qui lui pardonnerait, le soutiendrait et lui donnerait la puissance de mener la vie sainte qu'il exigeait de lui (Ph 4.13).
Remarquez également l'endroit où le prêtre portait le nom des enfants d'Israël : sur son cœur. Ce terme était un symbole courant dans
la Bible (et dans de nombreuses cultures) pour indiquer l'amour et la tendre sollicitude du Seigneur pour ses enfants.

Autre point important: à chaque tribu correspondait un joyau différent, chacun représentant des qualités différentes symbolisant les particularités de celle-ci (voir Gn 49). Certains commentateurs ont pensé que c'était une façon de préciser les caractéristiques distinctes et les traits de caractère non seulement des douze tribus, des douze apôtres (Ap 21.14), mais aussi de l'Église dans son ensemble, qui se compose de diverses " pierres vivantes " (1 P 2.5). Indépendamment de nos caractères et de nos dons différents, nous devons néanmoins être unis pour le même but sous la grâce et la souveraineté de notre Grand Prêtre, Jésus.

Comment avons-nous personnellement expérimenté l'amour de Dieu ? Comment nous a-t-il montré qu'il nous portait sur son cœur ? Pourquoi est-il important de méditer sur ces expériences ? Comment en retirer de la force, notamment en tant d'épreuves ?