JEUDI, 20 janvier, 2011
4_ Les relations

" Contribuer à la construction de l'autre "


Lisez les versets suivants et demandez-vous comment appliquer ce qu'ils enseignent dans votre vie. Pourquoi est-ce aussi important, tant pour vous-même que pour les autres? Ep 4.29; 1Th 5.11; Rm 14.19.

Paul exhorte les premières communautés d'Eglise à éviter la dégradation des relations personnelles au sein du " corps du Christ ". Beaucoup de difficultés viennent de ce que les uns et les autres se déchirent, blessant en même temps la communauté tout entière. Les personnes qui se livrent aux bavardages et à la médisance ont généralement elles-mêmes des problèmes - sentiment d'infériorité, besoin d'être remarqué, désir de contrôler ou soif de pouvoir et autres attitudes découlant d'un sentiment d'insécurité. Ces personnes ont besoin d'aide pour abandonner cette façon blessante de résoudre leurs conflits intérieurs.

Quand on se sent bien avec soi-même, on a moins tendance à se laisser entraîner au bavardage et à la médisance. Les membres du corps du Christ devraient se considérer comme privilégies car ils ont reçu le don du salut (Ps 17.7; 1 P 2.9). Quand on comprend cela, on a avant tout le désir d'aider autrui à se construire et on fait de gros efforts d'édification mutuelle. Mots d'encouragement et approbation, accent mis sur les aspects positifs, humilité et attitude joyeuse - autant de façon de soutenir ceux qui ont des problèmes personnels.

Servir de médiateur est une autre façon d'aider. Jésus déclare " heureux " les " artisans de paix " et les appelle " fils de Dieu " (Mt. 5.9). Jacques dit que les artisans de paix récolteront " le fruit de la justice " (Jc 3.18).

Lisez Mt 7.12. Pourquoi est-ce là un principe clef dans toute relation?

Ce principe doit être considéré comme un joyau sans prix en ce qui concerne toute relation sociale. Il est positif, fondé sur l'amour universel et va plus loin que les lois humaines. Cette " règle d'or " est un bienfait pour tous ceux qui sont concernés.

Un cultivateur chinois s'occupait de son champ de riz sur des terrasses qui donnaient sur la vallée et la mer. Il vit un jour se former un raz de marée : la mer avait reflué, laissant à sec une grande partie de la baie. Or il savait que l'eau allait revenir avec force en détruisant tout sur son passage. Il pensa à ses amis qui travaillaient dans la vallée et mit le feu à son champ. Ses amis montèrent aussitôt sur la montagne pour l'aider à éteindre le feu, évitant ainsi d'être emportés par le raz de marée. Grâce à leur attitude secourable, ils eurent la vie sauve.