" Car il savait que c'était par envie qu'ils
l'avaient livré." (Mt 27.18)
Parcourez
rapidement les onze premiers chapitres de Matthieu, en vous
concentrant sur les uvres accomplies par Jésus.
Puis lisez Mt
12.14. Quels aspects de Jésus et de son uvre
ont poussé les dirigeants à se comporter ainsi
? Que révèlent leurs actions sur l'état
de leur cur ? En réfléchissant à
votre réponse, méditez sur la façon
dont vous-même auriez réagi à leur place.
Les
prêtres et les anciens connaissaient bien la loi et
en exigeaient une stricte observance. Mais leur analyse
de la vie religieuse était si bornée qu'ils
en avaient perdu le sens. Jésus a apporté
un regard neuf sur la piété et le peuple d'Israël
(y compris les chefs religieux) ont entendu la bonne nouvelle
du salut. Cependant, au lieu de remercier Jésus de
les avoir avertis concernant le chemin de perdition qui
était le leur, ils ont cherché à lui
nuire.
Combien
de fois les gens laissent-ils la jalousie les aveugler malgré
l'évidence! Après tout ce qu'avait accompli
Jésus, les miracles, les guérisons, les démons
chassés, il est difficile d'imaginer que l'on puisse
remettre en question sa nature divine. Les preuves qu'il
a données auraient dû être plus que convaincantes
(voir Mt
11.4, 5).
Peut-être
parce qu'ils étaient davantage conscients de leurs
propres besoins, les gens ordinaires étaient plus
ouverts à Jésus qu'un grand nombre de chefs
religieux qui craignaient que celui-ci ne change le statu
quo et menace leur position. L'enseignement de Jésus
était en de nombreux points très différent
de leur et son message si attrayant qu'ils avaient de bonnes
raisons de redouter son influence. Malheureusement pour
eux, ils se souciaient davantage de préserver leur
pouvoir et leur renommée que de connaître et
de suivre la Vérité.
Le
fait qu'ils étaient poussés par la jalousie
n'était pas un secret. D'après Mt
27.18, même Pilate, le gouverneur romain, connaissait
leurs motivations, tellement c'était évident.
Malheureusement, ces dirigeants étaient à
ce point aveugles par leur jalousie qu'ils croyaient prendre
la défense de la foi contre un imposteur qui entraînait
le peuple dans l'erreur. S'ils s'étaient soumis au
Seigneur avec humilité et foi au lieu de laisser
leur jalousie dominer leur raison, ils auraient évité
de suivre le chemin tragique qui les a surement conduits
vers la ruine éternelle. Nous ferions bien, dans
notre propre contexte, quel qu'il soit, de tirer des leçons
de leurs erreurs.