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Comme le regard perçant de Jésus parcourait
la cour profanée, tous les yeux se tournèrent
instinctivement vers lui. Les voix des gens et les bruits du
bétail se turent. Prêtres, dirigeants, pharisiens
et gentils regardaient avec un étonnement muet et une
révérence indéfinissable le Fils de Dieu,
qui se tenait devant eux avec la majesté du Roi des cieux,
le divin transparaissant sous son humanité et l'investissant
d'une dignité et d'une gloire comme jamais auparavant.
Une crainte étrange s'empara de tous. Ceux qui se trouvaient
près de lui s'écartèrent instinctivement
aussi loin de lui que la foule le permettaient. A l'exception
de quelques disciples, le Sauveur se retrouvait seul. On n'entendait
aucun bruit ; il y eut un silence insupportable et quand les
lèvres fermes et serrées de Jésus s'ouvrirent,
sa voix résonnant comme un clairon, tous poussèrent
un grognement ou un soupir de soulagement involontaire.
Il
s'exprimait en termes clairs, avec une puissance qui fit chanceler
les gens comme s'ils étaient touches par une forte tempête
: "Il est écrit: " Ma maison sera appelée
maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne
de bandits." [Mt 21.13] Il descendit les marches et,
avec une autorité plus grande que celle manifestée
trois ans plus tôt, avec une indignation qui étouffait
toute opposition, en des tons qui résonnaient comme une
trompette dans le temple tout entier, il ordonna " Otez-donc
tout cela."- Ellen WHITE, The Spirit of Prophecy,
vol. 3, p. 23,24.
Comment décririez-vous les émotions de Jésus
telles qu'elles sont exprimées dans le passage ci-dessus
? Quelles leçons en retirer sur la façon dont les
émotions, si elles sont bien contrôlées, peuvent
être une source de bienfait?
comment compenser des émotions négatives par des
positives? Réfléchissez à l'experience de
Marie-Madeleine et à celle de l'autre Marie qui, s'étant
rendues au tombeau de Jésus, ont été saisies
de "crainte " et pourtant aussi d'une grande
joie (Mt 28.8)
Les communautes juives célèbrent la feête
de Pourim pour commémorer l'époque " où
leur chagrin s'était change en joie, et leur deuil en fête
" (Est 9.22). Voyez en classe comment vous assurer de ne
pas oublier les nombreuses fois où votre chagrin a été
change en joie. Faites part aux membres des circonstances au cours
desquelles vous avez vécu un tel changement émotionnel.
Comment parvenir à s'accrocher aux promesses de Dieu quand,
pour le moment, leur réalisation semble si lointaine?