Vendredi 31 décembre, 2011

" Comme le regard perçant de Jésus parcourait la cour profanée, tous les yeux se tournèrent instinctivement vers lui. Les voix des gens et les bruits du bétail se turent. Prêtres, dirigeants, pharisiens et gentils regardaient avec un étonnement muet et une révérence indéfinissable le Fils de Dieu, qui se tenait devant eux avec la majesté du Roi des cieux, le divin transparaissant sous son humanité et l'investissant d'une dignité et d'une gloire comme jamais auparavant. Une crainte étrange s'empara de tous. Ceux qui se trouvaient près de lui s'écartèrent instinctivement aussi loin de lui que la foule le permettaient. A l'exception de quelques disciples, le Sauveur se retrouvait seul. On n'entendait aucun bruit ; il y eut un silence insupportable et quand les lèvres fermes et serrées de Jésus s'ouvrirent, sa voix résonnant comme un clairon, tous poussèrent un grognement ou un soupir de soulagement involontaire.

Il s'exprimait en termes clairs, avec une puissance qui fit chanceler les gens comme s'ils étaient touches par une forte tempête : "Il est écrit: " Ma maison sera appelée maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de bandits." [Mt 21.13] Il descendit les marches et, avec une autorité plus grande que celle manifestée trois ans plus tôt, avec une indignation qui étouffait toute opposition, en des tons qui résonnaient comme une trompette dans le temple tout entier, il ordonna " Otez-donc tout cela."- Ellen WHITE, The Spirit of Prophecy, vol. 3, p. 23,24.


À méditer

• Comment décririez-vous les émotions de Jésus telles qu'elles sont exprimées dans le passage ci-dessus ? Quelles leçons en retirer sur la façon dont les émotions, si elles sont bien contrôlées, peuvent être une source de bienfait?

comment compenser des émotions négatives par des positives? Réfléchissez à l'experience de Marie-Madeleine et à celle de l'autre Marie qui, s'étant rendues au tombeau de Jésus, ont été saisies de "crainte " et pourtant aussi d'une grande joie (Mt 28.8)

Les communautes juives célèbrent la feête de Pourim pour commémorer l'époque " où leur chagrin s'était change en joie, et leur deuil en fête " (Est 9.22). Voyez en classe comment vous assurer de ne pas oublier les nombreuses fois où votre chagrin a été change en joie. Faites part aux membres des circonstances au cours desquelles vous avez vécu un tel changement émotionnel.

Comment parvenir à s'accrocher aux promesses de Dieu quand, pour le moment, leur réalisation semble si lointaine?