Voici
la salutation de Paul à l'Église de Rome:
«A tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés
de Dieu, appelés à être saints: Que
la grâce et la paix vous soient données de
la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!»
(Rm 1.7, Second révisée à la Colombe)
Quels principes de vérité, de théologie
et de foi peut-on retirer des paroles de Paul ici ?
Bien-aimés
de Dieu. S'il est vrai que Dieu aime le monde, d'une
manière particulière Dieu aime ceux qui lont
choisi et qui ont répondu à son amour.
Il
en est de même parmi les hommes. Nous aimons d'un
amour spécial ceux qui nous aiment ; il existe entre
nous un échange affectueux. L'amour exige une réponse.
Quand celle-ci ne vient pas, lamour ne peut sexprimer
pleinement.
Appelés
à être saints. Dans certaines traductions,
lexpression: « à être...
» est en italique, ce qui signifie que les traducteurs
l'ont rajoutée. Mais il est possible de la supprimer
en laissant le sens intact. Dans ce cas, nous obtenons l'expression:
« Appelés saints », c'est-a-dire,
« désignés comme saints ».
Le
mot saint est la traduction du terme grec hagioi,
qui signifie littéralement : « mis à
part» par Dieu. Même si la personne a encore
un long chemin à parcourir dans la sanctification,
le fait de choisir le Christ comme Seigneur la désigne
comme étant un «saint» au sens
biblique du terme.
Paul
déclare qu'ils étaient « appelés
à être saints» (Segond révisée
à la Colombe) ou «saints par appel»
(Rm 1.7). Cela implique-t-il que certaines personnes
ne reçoivent pas d'appel ? Les textes dEp
1.4; He 2.9; 2 P 3.9 ne nous aident-ils pas à
comprendre ce que veut dire Paul ?
La
bonne nouvelle de l'Évangile, cest que la mort
du Christ a une portée universelle ; il est mort
pour tous les hommes. Tous ont été appelés
à être sauvés en lui, « à
être saints» avant même la fondation
du monde. Dieu, à l'origine, a destiné l'humanité
entière à trouver le salut en Jésus.
Le « feu eternel» étaient pour
le diable et ses anges (Mt
25.41). Le fait que certains ne profitent pas de l'offre
ne retire rien à ce don merveilleux, pas plus qu'une
personne faisant la grève de la faim sur un marché
nôte à ce lieu son abondance de marchandises.
Réfléchissez:
avant même la fondation du monde, Dieu vous a appelé
à trouver en lui le salut. Pourquoi rien au monde
ne doit-il vous empêcher dentendre cet appel
?