Il est surprenant que l'idée d'une âme immortelle
- se dissociant du corps physique et montant au ciel juste
après la mort - soit aussi courante parmi les chrétiens.
Satan s'est habilement emparé des idées des
philosophes grecs pour répéter le mensonge
qu'il avait prononcé en Éden: "Vous
ne mourrez pas!" (Gn 3.4)
Que nous apprennent les passages suivants sur ce qu'est
vraiment la mort?
1
R 11.21;
Ps 13.4, 5 ;
Ec 9.5, 6;
1 Co 15.51
Lorsque nous mourons, nous entrons dans un état
d'inconscience que la Bible compare à un sommeil.
Inconscients de ce qui se passe dans le monde, nous attendons
le matin de la résurrection. C'est alors seulement
que la foule des rachetés entrera au ciel pour rejoindre
ceux qui les auront précédés, comme
Hénoch et Elie. L'attente, cependant, ne dure pas.
Nous fermons les yeux au moment de la mort, et la première
chose que nous réalisons ensuite, c'est que le Christ
est de retour. En d'autres termes, qu'ils soient morts il
y a trois mille ans ou la veille de son retour, cela ne
fera aucune différence pour ceux qui mourront en
Christ. Après qu'ils auront fermé les yeux
au moment de la mort, la seule chose dont ils auront conscience
ensuite, c'est que Jésus est venu les chercher. Tout
semblera s'être passé de façon instantanée.
Quelle est la vérité glorieuse liée
à notre entrée future dans le royaume céleste?
Jn
14.1-3; 1 Th 4.13-18.
"Dans le Nouveau Testament, l'espérance
bénie ne porte pas l'attention sur la mort individuelle,
mais sur le retour du Christ, ainsi que sur la résurrection
et l'enlèvement des saints, qui le rencontreront
ensemble au même moment. C'est en cet avenir et non
en ce qui se passe à la mort que les saints trouveront
du réconfort." - Norman GULLEY, Christ
Is Coming, Review and Herald Publishing Association,
Hagerstown, Md., p. 293, 294.
Pourquoi la promesse d'une vie au ciel est-elle si importante
pour nous? S'il n'y avait pas de ciel, s'il n'y avait rien
d'autre que cette vie, quelle espérance aurions-nous?