Le réformateur protestant Jean Calvin croyait
que la division et la désunion constituaient le stratagème
suprême du diable pour déstabiliser l'Église, et
il mettait en garde les chrétiens afin qu'ils fuient tout schisme
comme la peste. Mais l'unité doit-elle être préservée
au prix de la vérité ? Imaginez si Martin Luther, le père
de la Réforme protestante, avait choisi, au nom de l'unité,
d'abjurer ses idées sur le salut par la foi seule lors de son
procès à la Diète de Worms.
Si le réformateur avait cédé sur un seul point,
Satan et ses armées auraient remporté la victoire. Mais
son inébranlable fermeté [de Luther] fut le gage de l'émancipation
de l'Église et l'aube d'une ère nouvelle.
Dans Galates
2.1-14, l'apôtre fait tout ce qu'il peut pour maintenir l'unité
du cercle apostolique face aux tentatives de certains croyants pour
la détruire. Mais aussi importante que cette unité fut
aux yeux de Paul, il refusa de compromettre la vérité
de l'Évangile au nom de cette unité. Il y a certes de
la place pour la diversité au sein de l'unité, mais ce
faisant, l'Évangile ne doit jamais être mis en danger.
Étudiez la leçon de cette semaine pour
le sabbat 15 juillet.
3. Ellen G. White, La tragédie des siècles, chap.
8, éditions IADPA, Doral, Floride, 2012, p. 148.
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