Immergé comme il l'était dans la culture
juive, la religion et l'histoire, Pierre qualifie les chrétiens
auxquels il écrit de " nation sainte, un peuple que
Dieu s'est acquis ", Il emprunte ainsi au vocabulaire de
l'alliance que l'Ancien Testament emploie pour parler d'Israël,
en l'appliquant ici à l'Eglise du Nouveau Testament.
Rien d'étonnant à cela : les païens qui croyaient
en Jésus ont été greffés au peuple de Dieu.
Ils sont désormais eux aussi participants des promesses de l'alliance.
" Mais si quelques-unes des branches ont été
retranchées, et si toi, olivier sauvage, tu as été
greffé à leur place, si tu as eu part à la racine,
à la sève de l'olivier, ne fais pas le fier aux dépens
des branches. Si tu fais le fier, n'oublie pas que ce n'est pas toi
qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.
" (Rm 11.17, 18)
Dans les passages étudiés cette semaine, Pierre montre
à ses lecteurs la responsabilité sacrée et l'appel
éminent qu'ils ont reçus en tant que peuple de l'alliance,
ceux qui (pour reprendre les mots de Paul) ont été greffés
à l'olivier. Et parmi ces responsabilités, on trouve celle-là
même qui était déjà celle d'Israël :
proclamer la grande vérité du salut offert dans le Seigneur.
Étudiez la
leçon de cette semaine pour le sabbat 15 avril
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