Lisez les passages suivants, et notez ce que chacun révèle
sur le salut : 1
Pierre 1.2; 1 Pierre 1.8,9 ; 1 Pierre 1.18,19 ; 1 Pierre 2.22-25 ;
1 Pierre 3.18.
Quand Pierre mentionne le salut, c'est généralement
dans le cadre de la souffrance de Jésus comme substitut pour
les pécheurs. Par exemple, dans 1
Pierre 2.22-24, quand Pierre parle des souffrances de Jésus,
il emploie des termes qui renvoient à Esaïe
53.5, 6,9. [Jésus] a lui-même porte nos péchés
en son corps, sur la croix, et c'est par ses meurtrissures que vous
avez été guéris. (1
P 2.24.) Ce verset évoque les idées de substitution
et de sacrifice.
Dans bien des sacrifices décrits dans la Bible hébraïque,
les pécheurs apportaient leurs offrandes au temple et posaient
leurs mains dessus. Par cet acte, le péché du pécheur
était symboliquement transféré à l'animal,
qui mourrait ensuite à la place du pécheur (Lv
4.29, 30, 33,34 ; 14.10-13). L'impureté du péché
qui s'était accumulée sur l'autel était purifiée
et enlevée le jour des expiations (Lv
16.16-19). Le sang du sacrifice jouait un rôle important
dans l'expiation du péché. Les chrétiens ont été
rachetés par le précieux sang de Jésus (1
P 1.18, 19). Paul a exprimé la même idée de
substitution : Jésus, qui ne connaissait aucun péché,
est devenu péché pour nous (2
Co 5.21). Comme le déclare 1
Pierre 3.18, Christ a souffert pour les péchés, le
juste (Jésus) pour les injustes (nous).
Comme Paul (Rm
3.21, 22), Pierre souligne l'importance de la foi. Comme il le
dit à ses lecteurs : " Vous ne l'avez pas vu, mais
vous l'aimez [...] tandis que vous obtenez le salut comme aboutissement
de votre foi " (1 P 1.8, 9). Le salut ne se gagne pas
grâce à une attitude pieuse. Il est accordé quand
nous croyons en ce que Jésus a fait pour nous et que nous l'acceptons
comme notre Sauveur personnel. Notre assurance se trouve en lui, non
en nous-mêmes. Si elle se trouvait en nous-mêmes, quelle
réelle assurance aurions-nous ?
Pourquoi Jésus, en tant que Substitut, incarne-t-il la
grande espérance du salut ? Quel réconfort peut-on tirer
de cette merveilleuse vérité ?