DIMANCHE 18 juin, 2017

13_ THÈMES PRINCIPAUX

La souffrance, Jésus et le salut


Lisez les passages suivants, et notez ce que chacun révèle sur le salut : 1 Pierre 1.2; 1 Pierre 1.8,9 ; 1 Pierre 1.18,19 ; 1 Pierre 2.22-25 ; 1 Pierre 3.18.

Quand Pierre mentionne le salut, c'est généralement dans le cadre de la souffrance de Jésus comme substitut pour les pécheurs. Par exemple, dans 1 Pierre 2.22-24, quand Pierre parle des souffrances de Jésus, il emploie des termes qui renvoient à Esaïe 53.5, 6,9. [Jésus] a lui-même porte nos péchés en son corps, sur la croix, et c'est par ses meurtrissures que vous avez été guéris. (1 P 2.24.) Ce verset évoque les idées de substitution et de sacrifice.

Dans bien des sacrifices décrits dans la Bible hébraïque, les pécheurs apportaient leurs offrandes au temple et posaient leurs mains dessus. Par cet acte, le péché du pécheur était symboliquement transféré à l'animal, qui mourrait ensuite à la place du pécheur (Lv 4.29, 30, 33,34 ; 14.10-13). L'impureté du péché qui s'était accumulée sur l'autel était purifiée et enlevée le jour des expiations (Lv 16.16-19). Le sang du sacrifice jouait un rôle important dans l'expiation du péché. Les chrétiens ont été rachetés par le précieux sang de Jésus (1 P 1.18, 19). Paul a exprimé la même idée de substitution : Jésus, qui ne connaissait aucun péché, est devenu péché pour nous (2 Co 5.21). Comme le déclare 1 Pierre 3.18, Christ a souffert pour les péchés, le juste (Jésus) pour les injustes (nous).

Comme Paul (Rm 3.21, 22), Pierre souligne l'importance de la foi. Comme il le dit à ses lecteurs : " Vous ne l'avez pas vu, mais vous l'aimez [...] tandis que vous obtenez le salut comme aboutissement de votre foi " (1 P 1.8, 9). Le salut ne se gagne pas grâce à une attitude pieuse. Il est accordé quand nous croyons en ce que Jésus a fait pour nous et que nous l'acceptons comme notre Sauveur personnel. Notre assurance se trouve en lui, non en nous-mêmes. Si elle se trouvait en nous-mêmes, quelle réelle assurance aurions-nous ?

Pourquoi Jésus, en tant que Substitut, incarne-t-il la grande espérance du salut ? Quel réconfort peut-on tirer de cette merveilleuse vérité ?