DIMANCHE 12 mars, 2017

11_ ATTRISTER LE SAINT-ESPRIT

 

Résister au Saint-Esprit

 


Lisez Actes 7.51. Quel avertissement est donné ici, et en quoi s'applique-t-il également à nous aujourd'hui ?

Il y a un certain nombre de péchés mentionnés spécifiquement comme étant des péchés contre le Saint-Esprit. Beaucoup de ces péchés se situent à un niveau individuel. Mais il y a aussi une dimension collective, comme on peut le conclure d'après Actes 7.51. Étienne souligne que ses accusateurs ont la nuque raide, comme les Israelites rebelles quand ils ont adoré le veau d'or (Ex 33.3). Ils résistaient au Saint-Esprit car ils refusaient d'écouter ce que le Saint-Esprit voulait leur dire par l'intermédiaire des prophètes de Dieu. Ce motif d'opposition à Dieu et à ses plans en a, en fin de compte, amené certains à rejeter les déclarations du Seigneur Jésus-Christ. Au lieu de suivre Jésus, ils faisaient de l'adoration extérieure un substitut à l'obéissance à la Parole de Dieu incarnée.

C'est une idée incroyable que de penser que de faibles êtres humains, créés par Dieu et dépendants de lui, sont capables de résister à l'action du Saint-Esprit, et en fin de compte à la grâce de Dieu. Aussi puissant que soit Dieu, il ne s'impose pas à notre libre arbitre. Il respecte nos choix.

Après tout, Si Dieu voulait nous obliger à lui obéir, pourquoi ne l'a-t-il pas fait dès l'Éden, avec Adam et Ève ? Le monde aurait été épargné de toute cette crise du péché. Dieu nous a créés en êtres libres, avec la possibilité de faire des choix moraux, que ce soit pour la vie ou la mort, pour le bien ou le mal. Quel don sacré, et comme Il a coûté cher! Chacun est responsable de ses propres décisions, mais nous avons également une responsabilité collective: nous devons nous encourager les uns les autres à être fidèles, à obéir à la Parole de Dieu, et à rester près de Jésus (He 10.24, 25). Nous résistons au Saint-Esprit aujourd'hui quand nous résistons à la Parole de Dieu, et quand nous ne tenons pas compte du message de ses prophètes.

Il est si facile de considérer l'Israël de jadis et de les juger ou les critiquer pour toutes leurs erreurs. Mais que dire de nos mauvais choix à nous ? Comment vous sentiriez-vous si on les rendait publics, comme les erreurs d'Israël ?

Comment aider les autres à aller vers " l'amour et ses belles œuvres " ? Quelles est votre responsabilité pour encourager " l'amour et les belles œuvres " chez les autres ?

31Ellcn G. White, Le meilleur chemin, p. 81.