Le Saint-Esprit joue un rôle important non seulement pour nous
donner la Parole écrite de Dieu, mais aussi en nous aidant à
la comprendre correctement. Les êtres humains ont une compréhension
obscurcie de la vérité. Ils sont, par nature, séparés
de Dieu (Ep
4.18). C'est pourquoi l'Esprit qui a révélé
et inspire la Parole de Dieu est aussi celui qui nous permet de la
comprendre. Le problème, ce n'est pas que la Bible est un livre
obscur. Le problème, c'est notre attitude, corrompue par le
péché, envers ce Dieu qui se révèle dans
la Bible. Le Saint-Esprit est un professeur qui souhaite nous amener
à comprendre plus profondément la Bible et à l'apprécier
joyeusement. Il porte la vérité de la Parole de Dieu
à notre attention en nous donne une intelligence renouvelée
pour comprendre ces vérités, de sorte que notre vie peut
se distinguer par la fidélité et une obéissance
d'amour à la volonté de Dieu. Cela ne peut arriver que
si nous abordons la Bible avec un cur humble et disposé
à apprendre.
Lisez 1
Corinthiens 2.13, 14. Que dit l'apôtre Paul sur la nécessité
d'interpréter spirituellement les choses spirituelles ?
Pour comprendre la Bible, nous dépendons du Saint-Esprit.
Sans le Saint-Esprit, il est impossible de discerner la signification
spirituelle des mots bibliques, nous en restons à leur sens
purement linguistique. De plus, en tant qu'êtres humains pécheurs,
nous sommes souvent opposés à la vérité
de Dieu, non parce que nous ne la comprenons pas, mais parce que nous
préférons ne pas la suivre. Sans le Saint-Esprit, impossible
d'avoir de la sympathie pour le message divin. Il n'y a pas d'espoir,
pas de confiance, et pas d'amour en retour. Ce que l'Esprit apporte
dans notre vie est en harmonie avec la vérité déjà
proclamée dans la Bible. " De nombreuses opinions contradictoires
au sujet des enseignements de la Bible ne sont pas le fait d'une quelconque
opacité du livre en lui-même, mais de l'aveuglement et
des préjugés présents chez ses interprètes.
Les hommes ne tiennent pas compte des déclarations claires de
La Bible, préférant suivre leur propre raisonnement perverti.
"3
3 Ellen G. White, The Advent Review and Sabbath Herald, 27 janvier
1885.