Après la première attaque que Satan lui a portée,
après avoir entendu les mauvaises nouvelles de toutes ces catastrophes,
comment Job a-t-il réagi ? (voir
Job 1.20-22.) Quel est le sens du fait que même au milieu
d'une telle tragédie, Job " ne pécha pas et n'attribua
à Dieu rien de choquant " ?
Au centre du gouvernement de Dieu, gouvernement fondé sur
l'amour, il y a la liberté de choix. Dieu veut que nous le servions
parce que nous l'aimons, et non parce que nous sommes obligés
de le servir.
" Satan insinuait que Job servait Dieu avec des mobiles égoïstes.
[...] Il essayait de réfuter que la véritable religion
découle de l'amour et d'une appréciation intelligente
du caractère de Dieu, et que les véritables adorateurs
aiment la religion pour ce qu'elle est, et non pour la récompense.
Qu'ils servent Dieu parce que ce service est juste en soi, et non simplement
parce que le ciel est rempli de gloire, et qu'ils aiment Dieu parce
qu'il est digne de leur affection et de leur confiance, et non simplement
parce qu'il les bénit. "10
Dans le livre de Job, Job a prouvé que les accusations de
Satan sont fausses. Mais même si Dieu savait ce qui arriverait,
Job aurait néanmoins pu agir différemment. Il aurait
pu pécher, il aurait pu " faire des reproches Dieu ".
Dieu n'a pas obligé Job à agir comme il l'a fait. La
fidélité constante de Job, au vu des circonstances, a
constitué un témoignage étonnant devant les hommes
et devant les anges.
Comparez
ce qui a lieu dans Job 1 et ce qui arrive avec Adam et Eve dans Genèse
3.1-8. En quoi le contraste rend-il leur péché si
terrible ?
Adam et Ève, des êtres sans péché dans
un véritable paradis, ont transgressé la loi, et sont
tombés dans le péché à cause de l'attaque
de Satan. Job, pris dans la souffrance, les tragédies, et la
ruine, est resté fidèle au Seigneur malgré les
attaques de Satan.
Dans les deux cas, nous avons un exemple puissant des grands enjeux
liés au libre arbitre.
En quoi la réaction de Job ici nous montre-t-elle combien
nos excuses pout pécher sont souvent faciles et fausses ?
10 The SDA Bible Commentary, vol. 3, p. 500.