JEUDI 21 juillet, 2016

4_ JUSTICE ET MISÉRICORDE


Une force pour Dieu


Lisez Michée 6. Contre qui Dieu élevé-t-il la voix ici ?
Michée fait partie des prophètes de l'Ancien Testament qui mettaient l'accent sur la même chose : les formes extérieures de religion qui sont dépourvues de justice et de miséricorde ne sont jamais acceptables pour un Dieu juste et miséricordieux.

Quel est le message central de Michée 6.8 ?

" La véritable religion est pratique. Certainement, elle comprend les rites et les cérémonies de l'église, mais […] ce n'est pas tant une question de s'abstenir de nourriture que de partager de la nourriture avec les affamés. La piété pratique est le seul type de religion reconnue à la barre du jugement de Dieu (Mt 25.34-46) "16

Aujourd'hui, Dieu continue à rejeter l'apostasie d'une religion extérieure qui exclut la piété pratique exprimée dans Michée 6.8. Nos formes religieuses ne sont pas une fin en soi. Elles sont un moyen en vue d'une fin, et cette fin, c'est Christ, qui doit être révélé en nous.

Dans l'introduction de la leçon de cette semaine, nous avons rencontré deux familles qui ont déménagé
dans un quartier " désespéré " afin de répondre aux besoins de ses habitants. Ces deux familles ont constitué un petit groupe dans l'un de leurs salons avec de nouveaux amis du voisinage. Les membres de ce petit group en pleine croissance ont prié Dieu avec ferveur pour qu'il leur montre comment restaurer la population. Ils ont fait équipe avec une agence de développement chrétienne et se sont mis à recruter des volontaires pour se joindre à eux dans leur reconstruction des immeubles délabrés du secteur.

Si vous visitez ce quartier aujourd'hui, vous verrez un nouveau quartier prospère qui va beaucoup mieux qu'avant. Tout cela grâce à une petite église déterminée à démontrer l'amour de Jésus de manière pratique. Cette œuvre révèle des moyens très concrets et parlants dont Christ a pu agir à travers son peuple pour atteindre d'autres personnes et les soulager.

Bien que Dieu s'adressait à son peuple dans son ensemble, au verset 8, il est question de la deuxième personne du singulier, un " tu ".
Dans quelle mesure révélons-nous personnellement ce que le Seigneur qualifie ici de ce qui est bon ?

16 Ellen G. White, The SDA Bible Commentary, vol. 4, p. 306.