Lisez " La loi proclamée au Sinaï ",
p. 279-288 ; Le soin des pauvres, p. 517- 523 dans Patriarches et prophètes.
Les concepts de justice et de miséricorde sont présents
tout au long de l'Ancien Testament. Voyez par exemple Deutéronome
24. 10-22. Voyez les instructions spécifiques données
dans ces cas précis. On comprend clairement la préoccupation
du Seigneur pour les pauvres, pour les ouvriers, pour les endettés.
Mais cette préoccupation ne s'exprime pas en termes abstraits
et ronflants sur le fait de s'occuper des moins chanceux. Ici, Jésus
s'exprime par le moyen d'instructions concrètes et pratiques sur
ce qu'il faut faire et ne pas faire dans des cas spécifiques,
comme lorsque quelqu'un a des dettes ou dans le cas d'un ouvrier pauvre.
Ces idées de justice et de bienveillance étalent trop importantes
pour être laissées totalement à l'appréciation
personnelle. Remarquez également comment le Seigneur les renvoie
à ce qu'ils étaient autrefois, quand ils faisaient partie
des moins chanceux.
" Souvenez-vous que vous avez été esclaves
en Egypte. C'est pour cela que je vous ordonne de mettre en pratique
ces commandements. " (Dt 24.22, BFC). En tant que chrétiens,
nous devons, quelle que soit notre situation financière, toujours
nous souvenir de la grâce et de la faveur imméritée
que Dieu nous a accordées. Par la richesse et la plénitude
que nous avons en Christ (Ep
3.19; Co12. 10), il nous faut être prêts à servir
et à aider ceux qui ont besoin de notre service et de notre aide.
Le quatrième commandement dit que les
serviteurs doivent se reposer le jour du sabbat. En quoi cela révèle-t-il
l'idée d'égalité de toute l'humanité devant
Dieu ? D'après le commandement, comment devrions-nous traiter ceux
qui travaillent pour nous, ou ceux qui sont, à un certain degré,
sous notre contrôle ? En quoi l'universalité de ce que Christ
a fait pour nous sur la croix révèle-t-elle bien plus puissamment
encore l'égalité de tous les êtres humains devant
Dieu ?
Quand l'état d'esprit du Christ deviendra
le nôtre, et que ses uvres deviendront les nôtres, nous
serons a même de garder ce jeûne décrit par le prophète
Esaïe : " le jeûne que je préconise, n'est-ce
pas plutôt ceci : détacher les chaines de la méchanceté,
dénouer le lien du joug ? " [Es 58.6]. " Cherchez
quels sont les besoins des pauvres et de ceux qui souffrent, puis avec
amour et tendresse, aidez-les à retrouver le courage, l'espoir,
et la confiance en partagent avec eux les bonnes choses que Dieu vous
a données. "12 Comment parvenir à cela ? Autrement
dit, comment partager ce que nous avons reçu en Christ, mais de
manière concrète, qui aide vraiment ceux qui en ont besoin
?
12 Ellen G. White, dans le Pacific Union Recorder, 21 juillet
1904.