LUNDI 30 mai, 2016

10_ JÉSUS À JÉRUSALEM


Jésus dans le temple

Dès les premiers jours de l'humanité déchue, Dieu choisit un moyen pour enseigner au monde le plan du salut, le salut par grâce par la foi dans le Messie à venir les sacrifices d'animaux (voir Rm 4.13-16).

Genèse 4 en est un puissant exemple. Il s'agit de l'histoire de Caïn et Abel, et de la tragédie qui s'ensuivit au sujet de l'adoration, entre autres (voir également AP 14.7-12). Ainsi, quand Dieu a appelé Israël, son peuple élu, à être " un royaume de prêtres et une nation sainte " (Ex 19.6), il a aussi établi le service du sanctuaire comme une explication plus complète du salut. Depuis le tabernacle dans le désert, en passant par le temple de Salomon, et jusqu'au temple construit après le retour de Babylone, l'évangile a été révélé dans les symboles et les types du service du sanctuaire.

Cependant, malgré leurs origines divines, le temple et ses rituels étaient conduits par des êtres humains déchus et, comme pour tout ce qui impliquait le peuple, la corruption s'ensuivit. Même ce service sacré que Dieu avait institué pour révéler son amour et sa grâce à un monde déchu n'a pas échappé à la corruption. Au temps de Jésus, les choses étaient tellement perverties par l'avarice et la cupidité des prêtres (ceux-là mêmes à qui l'on avait confié l'administration des services !) que " le caractère sacré du service sacrificiel s'était effacé, dans une grande mesure, aux yeux du peuple. "33

Lisez Matthieu 21.12-17. Quelles leçons y a-t-il pour ici nous, adorateurs de Dieu ?

Comme dans beaucoup d'autres occasions, Jésus cite les Écritures pour justifier ses actes, une preuve de plus qu'en tant que disciples du Seigneur, nous devons mettre la Bible au centre de notre vision du monde et de notre système moral. En plus de citer les Écritures, il a guéri miraculeusement des aveugles et des boiteux. Tout cela montrait avec encore plus de puissance et de conviction l'origine divine de sa nature et de son appel. Quelle tragédie ! Ceux qui auraient dû être les plus sensibles et les plus réceptifs à toutes ces preuves ont été ceux qui l'ont le plus farouchement combattu. Craignant pour leurs trésors terrestres et leur statut d' " intendants " et de " gardiens " du temple, beaucoup devaient passer à côté de l'objet même du service du temple : le salut en Jésus.

Comment nous assurer que nous ne laissons pas notre souhait de garder ou d'obtenir quoi que ce soit sur terre, même si c'est quelque chose de bien, compromettre ce qui compte vraiment : la vie éternelle en Jésus ? Amenez une réponse en classe.

33 Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 584.