JEUDI 20 août, 2015

 

8_ LES MISSIONS INTERCULTURELLES

Les Grecs et Jésus


" Il y avait quelques Grecs parmi les gens qui étaient montés pour adorer pendant la fête. S'étant approchés de Philippe, qui était de Bethsaïda, en Galilée, ils lui demandaient Seigneur, nous voudrions voir Jésus. Philippe vient le dire à André ; André et Philippe viennent le dire à Jésus. Jésus leur répond : L'heure est venue ou le Fils de l'homme doit être glorifié. " (Jn 12.20-23.)

En quoi cet incident nous aide-t-il à comprendre le cri du cœur des gens, un peu partout dans le monde, qui aspirent au salut, à l'espérance, à des réponses que l'on ne peut trouver qu'en Jésus?

Ces Grecs étaient probablement convertis au judaïsme, puisqu'ils ont pu avoir accès au temple, en tous cas au parvis des païens. Des commentateurs bibliques ont fait remarquer que ces Grecs sont allés voir Philippe, qui, bien que Juif, avait un nom grec, ce qui a pu les attirer. Ainsi, tandis que l'œuvre chrétienne pionnière peut s'accomplir par des missionnaires étrangers qui ont une sensibilité culturelle et une compréhension pleine de sympathie des gens qu'ils veulent gagner à Christ, l'œuvre novatrice la plus efficace est faite par des gens qui sont de la même origine que les personnes ciblées.

Les Grecs sont venus quelques jours à peine avant la crucifixion de Jésus. Sans doute, ils ont été étonnés par ses paroles sur sa souffrance, sa mort, et sa victoire finale (la voix venue du ciel leur a donné matière à réflexion également). Jésus a dû être encouragé par leur souhait de le voir. Leur approche signalait le début de l'évangélisation mondiale. Elle était même prédite par les Pharisiens, qui s'étaient exclamés : " Le monde s'en est allé à sa suite ! " (Jn 12.19.)

Ce que nous voyons ici, ce sont des hommes, en-dehors du judaïsme, qui veulent venir voir Jésus. Quel signe que le monde était prêt pour sa mort expiatoire ! Ces Grecs, représentant les nations, les tribus et les peuples du monde, étaient attirés à lui. Bientôt la croix du Sauveur attirerait des gens de tous pays et de toutes générations à lui (v.32). Les disciples trouveraient le monde déjà prêt à recevoir l'évangile.

Lisez Jean 12.20-32.

Que dit Jésus sur le fait de perdre sa vie afin de la garder ? Pourquoi a-t-il dit cela dans ce contexte ? De quelle manière avez-vous expérimenté ce dont il parlé?