Relisez Jc
1.13-15. À quel moment la tentation devient-elle
péché?
Plusieurs termes grecs sont utilisés dans ce passage
pour décrire comment le péché commence,
et ils sont tous en rapport avec laccouchement. Quand
un mauvais désir est nourri, le péché
est « conçu », comme un bébé
dans lutérus. Le péché, une fois
quil est parvenu à maturité, donne naissance
à la « mort ». (Jc 1.15, traduction
littérale de lauteur).
Limage est paradoxale. Le processus qui est censé
donner la vie ne donne que la mort (comparez Rm 7,10-43).
Le péché, comme le cancer, prend le pouvoir
et consume celui qui lhéberge. Nous savons
tour cela, car nous avons tous été détruits
par le péché. Nos curs sont mauvais,
et nous ne pouvons pas les changer.
Lisez Genèse
3.1-6.
Lexpérience dEve illustre de manière
saisissante le conflit avec le péché. Quelles
sont les étapes qui lont amenée à
pécher?
A sa racine, le péché commence par la méfiance
envers Dieu. Satan a utilisé la même méthode
que lorsquil en parvenu à tromper un tiers
des anges (Ap
12. 4,7-4), en suscitant dans lesprit dEve
des doutes sur le caractère de Dieu (Gn
3.1-5). Sapprocher de larbre interdit nétait
pas un péché, mais prendre et manger de son
fruit létait. Néanmoins, les pensées
mauvaises semblent avoir précédé son
acte (Gn
3.6). Elle a fait siennes les idées de Satan.
Le péché commence toujours dans les pensées.
Tout comme Eve, nous pouvons penser aux supposés
« avantages » quil y aurait à commettre
un méfait. Cest alors que notre imagination
et nos émotions prennent le contrôle. Bientôt,
nous mordons à lhameçon et nous tombons
dans le péché.
Souvent, nous nous demandons comment cela a pu arriver.
La réponse est simple : nous lavons laissé
arriver. Personne ne nous a amenés de force à
pécher.
« La plus forte des tentations nest pas
une excuse pour le péché. Aussi grande que
soit la pression exercée sur lâme, la
transgression vient de nous. Il nest pas dans le pouvoir
de la terre ou de lenfer que de contraindre quiconque
a pécher. La volonté doit y consentir, le
cur doit céder, ou bien la passion ne peut
par dominer la raison ni liniquité triompher
de la justice. » Ellen C. White, « Christian
Privileges and Duties », Signs of the Times, 4 octobre
1883.