MARDI 22 avril , 2013
4_ LE CHRIST ET LA LOI DANS LE SERMON SUR LA MONTAGNE


L’adultère



Texte de référence: Mt 5.27-32.

L’exemple suivant proposé par Jésus concerne les commandements liés à l’adultère. Il cite d’abord le septième commandement: Tu ne commettras pas d’adultère. Dans le contexte de la loi de Moise, il y avait adultère dès lors qu’une personne mariée était sexuellement engagée avec une autre personne que son conjoint. La loi était très claire: les deux personnes déclarées coupables d’adultère devaient être mises à mort. Comme il l’a fait avec le sixième commandement, Jésus a montré les implications plus profondes de ce commandement particulier.

L’adultère commence souvent longtemps avant que l’acte soit commis. De la même manière que le meurtre commence dès qu’il y a intention de nuire définitivement à quelqu’un, l’adultère commence au moment précis où un individu éprouve du désir sexuel pour une autre personne, mariée ou non, à laquelle il n’est pas marié.

Lisez Matthieu 5.29, 30

Jésus pourrait-il être plus percutant clans sa description des dangers liés au péché ? Après avoir examiné ces textes, lisez Romains 7.24. Quelles vérités importantes y trouve-t-on?

Là aussi, Jésus fournit un remède instantané pour ces péchés qui viennent d’être exposés. La solution n’est pas d’aller au bout du péché, mais d’avoir une conversion du cœur. A l’aide de métaphores puissantes, Jésus conseille à celui qui a ce problème de faire ce qu’il faut s’il veut entrer dans le royaume. Cela peut impliquer de prendre un chemin différent pour aller travailler, ou de mettre un terme à une amitié, mais le gain éternel a bien plus d’importance que les passions d’un instant.

Comme nous l’avons vu auparavant, Moïse a permis le divorce bien qu’il sût que cela ne faisait pas partie du plan de Dieu à l’origine. Après s’être adressé aux hommes mariés aux regards concupiscents, en les mettant en garde pour qu’ils contrôlent leurs pulsions, Jésus encourage la fidélité conjugale à vie.

« La volonté de renoncer au mal est comparée au sacrifice d’un œil ou d’une main. Il nous semble parfois que se soumettre à la volonté de Dieu, c’est consentir à traverser l’existence en mutilé ou en infirme. Il est préférable, dit Jésus, de mutiler le moi, de l’amputer, de le diminuer, si ce sacrifice nous assure l’entrée dans la vie. Ce que vous regardez comme un malheur vous ouvre, en réalité, la porte du plus grand bonheur ». Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 70. Qu’impliquent ces paroles pour votre vie?