Lisez
Lv
6.18, 19 ; 10.16-18. Quelle vérité
fondamentale les textes révèlent-ils?
En
mangeant loffrande dans un lieu saint, le prêtre
officiant « emportait avec lui » la culpabilité
du pécheur. Ce nétait pas seulement
en paiement de leurs services que les prêtres consommaient
cette viande (sinon Moïse naurait pas été
fâché contre les fils dAaron parce quils
navaient pas mangé loffrande), cétait
un aspect essentiel de lexpiation.
En
quoi le fait de manger lanimal sacrifié participait-il
au processus dexpiation? Il nétait nécessaire
de le faire que dans le cas où le sang des offrandes
n'entrait pas dans le lieu saint, cest-à-dire
dans le cas où l'offrande était faite par
un dirigeant ou un homme du peuple. La Bible indique dune
façon explicite quen mangeant l'animal sacrifié,
les prêtres se chargeaient « de la faute »
afin de faire « lexpiation » pour le pécheur
(Lv
10.17). Le fait dendosser la culpabilité
du pécheur impliquait quil en était
désormais délivré.
En
hébreu, il est dit dans Ex
34.7 que Dieu « porte la faute »; il sagit
des mêmes termes que dans Lv
10.17, où il est clair que cest parce que
le prêtre « portait » le péché
que le pécheur était pardonné. Sans
ce transfert, le pécheur aurait porté lui-même
son péché (Lv
5.1), ce qui, de toute évidence, laurait
conduit à la mort (Rm
6.23)
L'uvre accomplie par le prêtre endossant la
faute dun autre est exactement ce que le Christ a
fait pour nous. Il est mort à notre place. On peut
donc en conclure que luvre sacerdotale accomplie
dans le sanctuaire terrestre était le « type
» de luvre accomplie par le Christ en
notre faveur, parce quil a endossé la culpabilité
engendrée par nos péchés.
«
Il y a bénédiction parce qu'il y a pardon;
le pardon découle de la foi du fait de croire que
le péché, quand on la confessé
et quon sen est repenti, est endossé par celui
qui a porté tous nos péchés. Ainsi,
toutes nos bénédictions viennent du Christ.
Sa mort a été un sacrifice expiatoire pour
nos péchés. Il est le moyen grâce auquel
nous recevons la miséricorde et la faveur divines.
Il est celui qui initie er accomplit notre foi. »
Ellen G. White, Manuscript Releases, vol.9,
p, 302.
Imaginez
que vous vous teniez devant Dieu pour être jugé.
Sur quoi vous fonderiez-vous pour vous justifier? Sur vos
bonnes uvres, lobservation fidèle du
sabbat, le bien que vous avez fait et le mal que vous n'avez
pas fait? Pensez-vous vraiment que tout cela suffirait à
vous justifier aux yeux dun Dieu saint et parfait
Sinon, quelle serait votre unique espérance dans
ce jugement?