«
Le péché de Juda est écrit avec
un stylet de fer, avec une pointe de diamant; il est gravé
sur la tablette de leur cur, sur les cornes de leurs
autels. » (Jr 17.1)
Après
l'imposition des mains et la mort de lanimal, lactivité
rituelle suivante concernant loffrande était
la manipulation du sang. Le prêtre appliquait le sang
sacrificiel sur les cornes de lautel. Comme du sang
était impliqué, cet aspect du rituel avait
trait à lexpiation (Lv
17.11). Si le pécheur était un homme du
peuple ou un dirigeant, le sang était appliqué
sur lautel des holocaustes (Lv
4.25, 30) ; si le grand prêtre ou la congrégation
entière avait péché, le sang était
appliqué sur lautel qui se trouvait à
lintérieur, lautel de lencens (Lv
4.7,18).
Que
signifiait le fait de répandre du sang sur les cornes
de lautel? Les cornes étaient ce quil
y avait de plus élevé dans lautel et
symbolisaient peut-être la dimension verticale du
salut. Le sang était apporté devant Dieu,
en sa présence.
Le
texte de
Jr 17.1 est particulièrement important pour comprendre
ce qui se passait: le péché de Juda était
gravé « sur la tablette de leur cur,
sur les cornes de leurs autels ». Même si
ce texte se réfère aux autels des cultes idolâtres,
le principe reste le même: lautel reflétait
la condition morale du peuple. Le sang transférait
la culpabilité du péché; répandu
sur les cornes de l'autel, il transférait le péché
du pécheur au sanctuaire, vérité dune
importance capitale pour comprendre le plan du salut comme
le révélait le service du sanctuaire terrestre.
Cest ainsi quétait symbolisée
luvre du Christ au ciel en notre faveur.
Du
fait que le sang était porteur du péché,
il souillait le sanctuaire. On trouve un exemple de ce type
de souillure lorsque le sang de loffrande de purification
tombait accidentellement sur un vêtement. Celui-ci
devait donc être nettoyé et pas nimporte
où, mais uniquement dans « un lieu sacré
» (Lv
6.20).
Finalement,
le fait de brûler la graisse sur lautel indiquait
que tout ce qui concernait loffrande de purification
appartenait à Dieu (Lv
3.16).
Grâce
à la mort de Jésus, symbolisée par
ces sacrifices, notre péché a été
enlevé, placé sur lui et transféré
au sanctuaire céleste. Cette notion est au du plan
du salut.
En
quoi le service du sanctuaire nous aide-t-il à saisir
que nous sommes totalement dépendants de Dieu pour
le pardon de nos péchés? Quel réconfort
cette vérité vous communique-t-elle? Dans
le même temps, quelles responsabilités entraîne-t-elle?
Voir 1
P 1.22.