Autrefois,
certains biblistes considéraient le Seigneur, révélé
dans l'Ancien Testament, comme dur et peu enclin à
pardonner, contrairement à Jésus que l'on
découvre dans le Nouveau. Pourquoi leur conclusion
est-elle fausse? Le message d'Osée
14.2-10 n'en témoigne-t-il pas ? Que nous enseigne
ce chapitre sur le caractère de Dieu et son amour
pour son peuple ?
Le
dernier chapitre d'Osée peut être considéré
à juste titre comme l'apogée du message proclamée
par le prophète. Il s'y trouve réaffirmé
que le salut divin aura le dernier mot. A partir du verser
2, le chapitre s'ouvre sur un dernier appel à se
détourner de l'iniquité. En suppliant les
Israélites de revenir vers Dieu, le prophète
leur suggérait les paroles à prononcer en
se prosternant. Il leur fallait supplier Dieu d'enlever
la culpabilité qui les avait fait trébucher.
Et ils devaient également renoncer à leur
dépendance envers les autres nations et rejeter totalement
l'idolâtrie. Aux temps bibliques, personne nétait
admis à se présenter les mains vides devant
le Seigneur (Ex
23;15). Outre le fait d'apporter un animal à
sacrifier, les Israélites étaient invités
à prononcer des paroles de repentance sincères
en offrande d'actions de grâce.
Suite
à la confession et à la repentance du peuple,
Dieu répondait par de nombreuses promesses, la plus
grande d'entre elles étant la guérison des
maladies par le divin Médecin. La relation renouvelée
de Dieu avec Israël était comparée à
la rosée. Celle-ci fournissait aux fleurs et aux
arbres, pendant le long été sec de la Palestine,
la seule source d'humidité. Elle est aussi mise en
parallèle avec l'olivier, auquel on accordait une
valeur particulière en le considérant comme
le roi des arbres fruitiers. Son feuillage fournissait de
l'ombre et de la fraîcheur, son huile était
utilisée comme aliment, mais aussi comme onguent
pour la peau et comme source d'énergie pour les lampes.
Les grands cèdres du Liban étaient appréciés
car ces grands arbres des pays bibliques avaient une utilité
considérable. Leur bois très recherché
servait à la construction des temples et des palais
royaux (1
R 6:9,10). Les racines plantées par Dieu produiraient
une telle abondance de nouveaux plants qu'Israël deviendrait
un jardin riche en bénédictions pour le monde
entier.
Lisez
le dernier
verset du chapitre. Quelles sont les conditions requises
pour la réalisation de toutes ces promesses? Cela
névoque-t-il pas le rôle qui nous incombe
à nous, adventistes du septième jour ?