« Au fur et à mesure du temps, Osée prenait
conscience que son sort personnel était le reflet des
sentiments divins, que son chagrin faisait écho à
celui de Dieu. Dans cette souffrance commune, en un acte d'empathie
avec la douleur divine, le prophète a sans doute compris
le sens du mariage quil avait contracté sur ordre
divin [...]
Ce
n'est qu'en faisant l'expérience, dans sa propre vie,
de ce que vivait l'Époux divin d'Israël que le prophète
a pu éprouver de la sympathie pour la situation dans
laquelle se trouvait Dieu. Son mariage était davantage
une leçon, une illustration, qu'un symbole ou un sacrement.
»-Abraham J, HESCHEL., the Prophets, Prince Press, Mass.,
2001, p.56.
«
Dans un langage symbolique, Osée exposait aux dix tribus
le dessein de Dieu destine à redonner à toute
âme repentante; qui voudrait se joindre à son Église,
les bénédictions réservées à
Israël dans la terre promise, aux jours où il avait
manifeste sa fidélité envers son Dieu. En parlant
de cette nation à laquelle il désirait si ardemment
témoigner sa miséricorde, le Seigneur disait :
"Je veux l'attirer et la conduire au désert, et
je parlerai à son coeur. La, je lui donnerai ses vignes
et la vallée d'Acor, comme une porte d'espérance,
et la, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme
au jour où elle remonta du pays d'Égypte."
» - Ellen WHITE, Prophètes et rois, « Détruit
par manque de connaissance », p. 229.