«
Or la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent,
toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ. », (Jn 17.3)
Osée,
en hébreu, signifie : « Le Seigneur sauve
» ; il a un rapport avec les noms Josué,
Ésaïe et même Jésus.
Le prophète exhortait le peuple à rejeter
le péché et à trouver refuge dans leur
Seigneur, Dieu, parce qu'il était leur créateur
et rédempteur. Le jugement divin devait rappeler
ceci aux pécheurs : leur vie et leur force leur venaient
de Celui vers lequel il était nécessaire de
revenir. Par conséquent, malgré tous les avertissements
et sentences prononcés, le livre d'Osée présente
à la fois les thèmes de la
repentance humaine et du pardon divin.
Le
prophète exhortait la nation, qui périssait
dans le péché « Faute de connaissance
» (Os 4.6; La Bible du Semeur). Le manque
de connaissance de Dieu a conduit le peuple à la
révolte et à subir ensuite le jugement divin.
Les
Israélites étaient en mesure de connaître
le Seigneur par la foi et dans une relation faite d'intimité.
C'est précisément pourquoi, de façon
récurrente, le mariage apparait comme le symbole
de la relation que le Seigneur désire vivre avec
nous.
C'est
aussi la raison pour laquelle la vie chrétienne consiste
avant tout à vivre une relation avec le Dieu vivant.
En conséquence, le Seigneur appelle les hommes à
expérimenter une relation d'amour avec lui et à
suivre sa volonté pour toute leur vie.
Le
péché a créé un terrible fossé
entre Dieu et l'humanité. Mais, par la mort de Jésus
sur la croix, un chemin a été tracé
pour que chacun de nous puisse marcher avec le Seigneur.
Il est ainsi devenu possible d'entretenir une relation personnelle
avec le Christ.
Quelle
est la différence entre savoir des choses au sujet
de Dieu et le connaitre? Comment cette différence
rejaillit-elle dans notre vie quotidienne? Si quelqu'un
vous demandait : « Comment puis-je connaître
Dieu? », que répondriez-vous? Qu'enseignent
les passages suivants sur l'importance de vivre une relation
personnelle avec le Seigneur ?
Ex
33.12, 13;
Jr 9.22, 23;
Dn
11.32;
1
Jn 2.4