Lisez
Jc
4.7. Quelle promesse claire est donnée à
celui qui résistera au diable. Comment résiste-t-on
à une force beaucoup plus puissante que soi? Voir
aussi
Dt 4.4.
Le
chrétien n’est pas une victime impuissante à
la merci du diable (voyez également ici combien il
est important de comprendre que Satan et les anges déchus
existent réellement). Mais le chrétien n’est
pas tant appelé à se lever pour s’opposer
au diable qu’à tenir bon face à lui.
Le verbe grec traduit par « résistez
» (La Bible du Semeur) est anthistemi, qui
signifie: « prendre position contre quelque chose
». C’est l’attitude du chrétien
qui fait fuir le diable, une attitude d’abandon complet
en Jésus, qui seul a le pouvoir de chasser ce dernier.
Étudiez
1
P 5.6-10. Quelle promesse est donnée au chrétien
face à un ennemi décrit comme « un lion
rugissant » cherchant qui dévorer? Ces textes
facilitent-ils votre compréhension des propos de
l’apôtre Jacques? Voir aussi
Ep 4.27; 6.11.
Pierre
a écrit ces mots pour encourager les chrétiens
qui subissaient des persécutions. Il savait de toute
évidence que derrière les persécutions
que ses lecteurs enduraient rôdait le grand ennemi,
Satan. L’apôtre les exhortait à lui résister.
Ici, Pierre utilise le mot anthistemi, comme Jacques,
en ajoutant le qualificatif stereoi (dur ou ferme).
Ainsi, il suggère que le diable fuira ceux qui résistent
à ses attaques avec la fermeté du roc. Une
attitude poltronne ne suffirait pas. Cependant, Pierre sait
qu’en dépit d’une attitude ferme, il arrive
que la souffrance perdure. Mais Dieu lui-même rétablira
(La Bible du Semeur) le chrétien, l’affermira,
le fortifiera (idem) et le rendra inébranlable (1
P 5.10).
Malgré
toutes les promesses reçues ici, on ne nous promet
pas, en revanche, d’être délivrés
de la souffrance. Quel chrétien n’a jamais souffert
? En tant qu’êtres humains, nous sommes, semble-t-il,
destinés à souffrir dans ce monde. Face au
chagrin et à la souffrance, notre foi nous aide-t-elle
à entrevoir la vie différemment?