De douloureuses surprises surviennent de multiples façon
: une voiture qui fait une embardée et se place sur votre
route ; l'annonce soudaine de la perte de votre travail
; un bilan médical vous communiquant de mauvaises nouvelles;
la trahison d'un être cher. Si douloureux que cela soit,
la soudaineté de l'événement empire les choses.
Nous examinons cette semaine quelque situation, ou épreuves,
particulièrement douloureuses qui ne devraient pas nous
prendre par surprise.
Pour commencer, revenons au texte de Pierre pour aujourd'hui.
Le terme grec traduit par " surpris ", dans 1
P 4.12, évoque l'étrangeté ou ce qui est étranger. Pierre
exhorte ses lecteurs à ne pas tomber dans le piège consistant
à croire que les épreuves - ou " embrasements " - sont étrangères
à l'expérience chrétienne. Elles devraient être considérées
comme normales. Il faut, et on doit, s'y attendre !
Le mot traduit par " embrasement " ou "fournaise " (La
Bible du Semeur) ou " dure épreuve " (BFC) vient du terme
grec signifiant : " qui brûle ". […] Cette expérience où
nous souffrons pour notre foi fait penser à un processus
de fusion, comme ce qui se passe dans le creuset du fondeur.
Lisez 1
P 4.12-19. Quel est le message de Pierre ?
La souffrance est une surprise pour beaucoup d'entre nous,
par ce nous avons souvent une vision trop simpliste de la
vie chrétienne. Nous savons qu'il existe deux camps : celui
de Dieu, qui est le bien et celui de Satan, qui est le mal.
Le plus souvent, nous plaçons automatiquement tout ce qui
nous semble bon du coté de Dieu, et tout ce qui nous semble
mal du coté de Satan. Or, parfois, marcher avec Dieu devient
un défi douloureux, alors que suivre Satan peut sembler
être source de grandes gratifications. Job, juste et souffrant,
illustrait cela quand il demandait à Dieu : " Pourquoi les
méchants vivent-ils ? Pourquoi vieillissent-ils ? Pourquoi
reprennent-ils même des forces ? " (Jb
21.7)