Mardi
11. QU'ONT-ILS VU DANS TA MAISON?

<<" UNE PAIX QUI ATTIRE LE CŒUR "
>>

Etre un conjoint chrétien est une bénédiction. Dans 1Co, Paul répond a des convertis qui se demandent si Ie fait de rester marie avec un conjoint incroyant offense Dieu ou les rend impurs, eux et leurs enfants. Non, répond Paul. Le mariage demeure sacre et son caractère intime doit être préservé, même après la conversion d'un conjoint. La présence d'un conjoint chrétien sanctifie I'autre conjoint et leurs enfants (voir la BJ). Le verbe sanctifier signifie ici que l'époux incroyant se trouve en contact avec les bénédictions de la grâce parce qu'il vit avec un partenaire chrétien.

Si déchirant que cela soit, il est possible que Ie partenaire incroyant décide d'abandonner Ie mariage. Même si les conséquences sont graves, Ie Seigneur compatissant - qui respecte toujours la liberté de choix des hommes --- répond : qu'il en soit ainsi. Le croyant
" n'est pas esclave en pareil cas" (1 CO Z.15).

Appelés a vivre en paix. La Parole de Dieu dit clairement qu'en dépit du défi que représente un foyer spirituellement divise il est préférable de trouver Ie moyen d' y faire régner la paix du Christ, dans l'espérance de garder Ie mariage intact, de faire triompher l'Evangile malgré les difficultés et de veiller au bien du partenaire avec qui Ie chrétien forme une seule chair, même s'il est incroyant.

De la bienveillance, une fidélité à toute épreuve, un service plein d'humilité et un témoignage enthousiaste de la part du croyant ont toutes les chances de gagner le conjoint non croyant. Dans un mariage chrétien, la soumission naît de la révérence que l'on éprouve envers le christ
(cf. Ep 5.21). Même le conjoint qui observe une attitude de soumission chrétienne envers un partenaire non croyant doit avant tout rester loyal au Christ. La fidélité aux directives divines n'exige pas que le conjoint accepte d'être maltraite aux mains d'un partenaire violent.

Quel conseil le Nouveau Testament donne-t-il concernant les couples maries que la religion divise ? 1 Co 7.12-15 ; 1 P3.1,2.

Les responsabilités assumées par un conjoint chrétien envers un partenaire non croyant ont-elles des limites ?

Un membre de votre église se débat-il avec un conjoint non croyant ? Dans l'affirmative, de quelle façon concrète l'aider ?