Les
Ecritures soulignent que les messagers désiraient
s'enquérir de la guérison miraculeuse du roi
Ezéchias. Cependant, celui-ci semble être reste
silencieux a ce sujet. II n'a pas insiste sur ce qui aurait
pu ouvrir Ie coeur de ces ambassadeurs intrigues a la connaissance
du vrai Dieu. Le contraste entre la gratitude que lui inspire
sa guérison au chapitre 38 et son silence à
ce sujet au chapitre 39 est frappant.
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Chaque visite à un foyer chrétien est l'occasion
de rencontrer des disciples du Christ.
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Peu de visiteurs abordent d'eux-mêmes des questions
d'ordre spirituel. Les chrétiens doivent trouver
avec tact et pertinence comment partager la bonne nouvelle.
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Les chrétiens ne sont pas appelés à
exposer leur prospérité matérielle
ou leurs succès, même si ce sont pour eux des
bénédictions divines. lls sont appelés
à annoncer " les hauts faits de celui qui vous
à appelés des ténèbres à
son étonnante lumière" (1 P 2.9) ou,
si l'on utilise symboliquement I' expérience d'Ezéchias,
à déclarer qu'ils étaient mourants,
mais que Ie Christ les a guéris. lls étaient
morts dans Ie péché et Ie Christ les a ressuscités
et faits asseoir "dans les lieux célestes"
(Ep 2.46).
Une
mise à l'épreuve de fa part de Dieu. Cette
visite d'Etat était une occasion exceptionnelle,
pourtant Ie texte ne nous dit pas qu'Ezéchias ait
recherche des directives spéciales dans la prière,
auprès de prophètes ou auprès de prêtres.
Dieu n'est pas davantage intervenu. II se retrouve seul,
loin du regard public, sans
l'avis de conseillers divins : I'oeuvre de Dieu, dans sa
vie et dans la vie de sa nation, semble s'être retirée
de son esprit. I'historien, dans 2 Ch 32.31, semble vouloir
montrer avec quelle facilité les bénédictions
divines sont considérées comme allant de soi
et combien les bénéficiaires de sa miséricorde
sont prédisposés a l'autosatisfaction.