Nous calculons notre dîme à partir de notre
" revenu " si nous sommes payés à l'heure
ou si nous sommes salariés, et nous la calculons à partir
de notre " bénéfice " ou notre profit
si nous sommes travailleurs indépendants et avons notre propre
entreprise. Dans de nombreux pays, le gouvernement prélève
des impôts sur le salaire du travailleur pour couvrir le coût
des services rendus à la population, tels que la sécurité,
les routes et les ponts, les allocations de chômage, etc. La
question du brut ou du net consiste principalement à savoir
si nous devons rendre la dîme sur nos revenus avant ou après
la déduction de ces impôts. Ceux qui sont des travailleurs
autonomes peuvent légitimement déduire leur bénéfice
réel du chiffre d'affaires avant que leurs impôts personnels
ne soient déduits.
Les études sur les habitudes de don des membres de l'Église
adventiste du septième jour révèlent que la majorité
des membres prélève la dîme sur le revenu brut,
c'est-à-dire avant que les impôts ne soient prélevés.
Lisez 1
Rois 17:9-16. Quelle était la situation de la veuve avant
qu'Élie ne vienne à elle? Qu'est-ce que le prophète
lui avait demandé de faire d'abord avant de prendre soin d'elle-même
et de son fils? Que pouvons-nous apprendre de ce récit sur la
question à l'étude?
Dieu avait dit à la veuve de Sarepta qu'un homme de Dieu viendrait
la voir (1 Rois17:9). Quand Élie y était allé,
elle expliqua sa situation désastreuse. Élie demanda
d'abord un verre d'eau, puis ajouta: " Ne crains point,
rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d'abord
avec cela un petit gâteau, et tu me l'apporteras; tu en feras
ensuite pour toi et pour ton fils. Car ainsi parle l'Éternel,
le Dieu d'Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point
et l'huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu'au jour
où l'Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol
" (1 Rois 17:13, 14, LSG).
Avait-il dit cela par égoïsme, ou était-il simplement
en train de tester la foi de la femme, lui permettant d'exercer sa
foi? La réponse devrait être évidente.
Il revient à tout un chacun de nous de décider de prélever
la dime sur son revenu brut ou net. L'église n'impose pas ce
que nous devrions faire, et à juste titre. En fin de compte,
chacun doit faire son propre choix, et quoi que nous fassions, nous
ne devons pas juger ceux qui le font différemment. Chacun de
nous, individuellement, doit répondre à Dieu, et à
Dieu seul, de ses choix. " Chacun doit être son propre
répartiteur et donner selon ce qu'il a résolu en son
cur. " Ellen G. White, Témoignages pour l'église,
vol. 1, p. 631.
Comment expliqueriez-vous à quelqu'un qui n'a jamais prélevé
la dîme, les bénédictions qui viennent du fait
de le faire? Quelles sont ces bénédictions et comment
le prélèvement de la dîme renforce-t-il votre foi?