JEUDI 6 octobre, 2022

2_ La mort dans un monde pécheur

 

La première promesse de l’évangile


Lisez Genèse 3:15, 21. Quel espoir peut-on trouver dans ces passages pour toute l’humanité?

Genèse 3 décrit la terrible tragédie qui avait envahi le monde après la chute. Tout avait changé, et Adam et Ève avaient vu le contraste entre ce que le monde était et ce qu’il était devenu. Mais au milieu de leur frustration et de leur désespoir, Dieu leur avait donné l’assurance pour le présent et l’espoir pour l’avenir. Tout d’abord, il avait maudit le serpent avec une parole d’espérance messianique. Il déclara: « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3:15, LSG).

Le mot « inimitié » (Heb. ‘eybah) implique non seulement un conflit cosmique de longue durée entre le bien et le mal, mais aussi une répulsion personnelle envers le péché, qui avait été implantée par la grâce de Dieu dans l’esprit humain. Par nature, nous sommes complètement déchus (Éphésiens 2:1, 5) et « esclaves du péché » (Romains 6:20, LSG). Cependant, la grâce que Christ implante dans chaque vie humaine crée en nous l’inimitié contre Satan. Et c’est cette « inimitié », un don divin d’Éden, qui nous permet d’accepter Sa grâce salvatrice. Sans cette grâce de conversion et cette puissance de renouvellement, l’humanité continuerait à être captive de Satan, une servante toujours prête à accomplir ses ordres.

Le Seigneur utilisa ensuite un sacrifice d’animal pour illustrer cette promesse messianique (voir Genèse 3:21). « Lorsque, selon les instructions qu’il avait reçues de Dieu, Adam présenta une offrande pour son péché, ce fut pour lui une expérience douloureuse. De sa propre main, il dut ôter à un être vivant une vie que Dieu seul pouvait donner, et offrir un holocauste pour sa faute. Pour la première fois, il était confronté à la mort. En regardant l’innocente victime égorgée, souffrant les douleurs de l’agonie, il devait voir par la foi le Fils de Dieu, que cette victime préfigurait, et qui mourrait en sacrifice pour l’homme. » Ellen G. White, L’histoire de la rédemption, pp. 46, 47.

Lisez 2 Corinthiens 5:21 et Hébreux 9:28. Qu’enseignent ces textes sur ce qui avait été révélé pour la première fois en Éden?

Sachant qu’ils finiraient par mourir (Genèse 3:19, 22-24), Adam et Ève quittèrent le jardin d’Éden. Mais ils n’étaient pas partis nus, ni avec leurs couvertures de feuilles de vigne (Genèse 3:7). Dieu Lui-même leur avait fait « des habits de peau », et les en avait même revêtus (Genèse 3:21, LSG), un symbole de Sa justice qui nous couvre (voir Zach. 3:1-5, Luc 15:22). Par conséquent, même à l’époque, dès le début, dans l’Éden même, l’évangile avait été révélé à l’humanité.