LUNDI 7 mars, 2022

 

11_ Jésus, chef et consommateur de notre foi


Par la foi, Abraham…

Hébreux définit la foi comme « une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Heb. 11:1, LSG).

Ensuite, il donne une liste de fidèles de l’histoire d’Israël qui illustrent ce qu’est la foi, et il montre comment ils ont manifesté cette foi par leurs actes.

Lisez Hébreux 11:1-19. Que firent ces « héros » de la foi et qui illustre leur foi? Comment leurs actions sont-elles liées à l’espoir de choses qui ne sont pas visibles?

Abraham est probablement le personnage le plus important de ce chapitre. Le dernier acte de foi d’Abraham est particulièrement instructif quant à la vraie nature de la foi.

Hébreux note que l’instruction de Dieu à Abraham d’offrir Isaac en sacrifice semblait impliquer une contradiction de la part de Dieu (Heb. 11:17, 18). Isaac n’était pas le fils unique d’Abraham. Ismaël était le premier-né d’Abraham, mais Dieu avait dit à Abraham qu’il était tout à fait bon pour lui d’accepter la demande de Sara et de renvoyer Ismaël et sa mère parce que Lui-même prendrait soin d’eux, et aussi parce que la postérité d’Abraham viendrait d’Isaac (Genèse 21:12, 13). Dans le chapitre suivant, cependant, Dieu demande à Abraham d’offrir Isaac en holocauste. L’instruction de Dieu dans Genèse 22 semblait contredire catégoriquement les promesses de Dieu dans Genèse 12-21.

Hébreux conclut qu’Abraham a étonnamment résolu l’énigme en arrivant à la conclusion que Dieu ressusciterait Isaac après qu’il le Lui aurait offert en sacrifice. C’est incroyable parce que personne n’avait encore été ressuscité. Il semble, cependant, que l’expérience antérieure d’Abraham avec Dieu le conduisit à cette conclusion. Hébreux 11:12 note qu’Isaac était conçu par la puissance de Dieu, d’un homme qui était « déjà usé de corps ». Paul note également que, bien qu’Abraham soit « déjà usé de corps » et Sara stérile, Abraham croyait, « espérant contre toute espérance..., en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations » parce qu’il croyait que Dieu « donne la vie aux morts, et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient » (Rom 4, 17-20, LSG). Ainsi, Abraham a dû supposer que si Dieu avait déjà donné la vie à Isaac d’entre les morts, Il pouvait le refaire. Ayant été sous la conduite de Dieu dans le passé, Abraham vit un pressentiment de ce qu’Il pouvait faire à l’avenir.

Pourquoi le fait de méditer sur la façon dont Dieu nous a conduit dans le passé est-il si crucial pour maintenir notre foi et notre confiance en Lui maintenant?