" Comme Joseph fut vendu par ses frères, Jésus-Christ
fut, par l'un de ses disciples, vendu à ses plus mortels ennemis.
Joseph, à cause de sa pureté même, fut calomnié
et jeté en prison. Ainsi Jésus, en raison de sa vie sainte
et désintéressée qui, à elle seule, condamnait
le péché, fut méprisé et rejeté, puis
condamné sur le témoignage de faux témoins. Enfin,
la patience et la douceur de Joseph devant l'injustice et l'oppression,
son empressement à pardonner et sa noble générosité
envers ses frères dénaturés préfiguraient
le silence et la générosité avec lesquels le Sauveur
supporta la brutalité et les outrages des impies, comme aussi
le pardon qu'il accorda à ses meurtriers et qu'il offre encore
à tous ceux qui viennent à lui, confessant leurs péchés
et implorant sa miséricorde. " - Ellen G. White, Patriarches
et prophètes, p. 88, 89.
" Rien ne peut justifier celui qui n'a pas l'esprit de pardon.
Qui ne se montre pas miséricordieux envers les autres prouve qu'il
ne participe pas lui-même à la grâce de Dieu. La clémence
d'en haut attire l'âme égarée à celui dont
l'amour est infini. Le flot de la compassion divine envahit le cur
du pécheur et, par lui, se communique à d'autres. La tendresse
et la miséricorde que le Christ a manifestées ici-bas se
retrouveront chez ceux qui ont part à sa grâce. "
- Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 211.