La famille de Joseph arrive enfin en Égypte.
Il n'y a plus de sombres secrets dans la famille. Ses frères
ont dû admettre avoir vendu Joseph lorsqu'ils ont expliqué
à leur père que le fils qu'il pensait avoir été
tué était maintenant premier ministre d'Égypte.
Même s'il n'est pas toujours possible ou sage de rétablir
les relations, cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas pardonner.
Nous ne pouvons peut-être pas étreindre et pleurer avec
notre agresseur, mais nous pouvons vouloir exprimer notre pardon, soit
vocalement, soit par une lettre. Et il est alors temps de laisser aller
la douleur dans toute la mesure du possible. Peut-être qu'il
restera toujours une certaine douleur, mais au moins nous pouvons être
sur la voie de la guérison.
Lisez Genèse
50:15-21. De quoi les frères de Joseph s'inquiètent-ils,
et pourquoi le seraient-ils? Que dit cette peur à leur sujet?
Les frères de Joseph vivaient en Égypte depuis dix-sept
ans (Gen.
47:28), et pourtant, à la mort de Jacob, ils craignaient
que Joseph ne se venge. Ils se rendirent compte une fois de plus à
quel point ils avaient fait du mal à Joseph. Joseph les rassure
à nouveau de son pardon, après la mort de leur père.
Ce rappel a probablement été bénéfique
pour Joseph, ainsi que pour ses frères.
Si la blessure est profonde, nous devrons probablement pardonner
plusieurs fois. Lorsque les souvenirs du mal nous viennent à
l'esprit, nous devrons immédiatement aller vers Dieu dans la
prière et faire le choix de pardonner à nouveau.
Lisez Genèse
50:20. Comment ce verset aide-t-il à expliquer, du moins
partiellement, la volonté de Joseph de pardonner le péché
de ses frères contre lui?
Joseph croyait fermement que sa vie faisait partie du grand plan
de Dieu pour aider à sauver le monde alors connu de la famine,
et ensuite, pour aider sa famille à accomplir la promesse de
Dieu de devenir une grande nation. Le fait de savoir que Dieu avait
annulé les plans maléfiques de ses frères pour
faire le bien a aidé Joseph à pardonner.
L'histoire de Joseph a eu une fin heureuse. Comment réagir
lorsque la fin d'une histoire n'est pas aussi heureuse? Ou, pourrait-on
dire (à long terme) qu'avec la fin du péché et
la fin du grand conflit, lorsque tous les problèmes seront résolus,
ce sera une fin heureuse? Comment cette espérance peut-elle
nous aider à faire face à des fins moins idéales.