LUNDI 27 janvier, 2020

5_ De l'orgueil à l'Humilité


Averti par le prophète

Lisez Daniel 4.27. Outre l'avertissement sur ce qui va se passer, que dit Daniel au roi de faire, et pourquoi? (Voir aussi Pr 14.31.)

Daniel, non seulement interprète le rêve, mais il dirige également Nébucadnetsar vers un moyen pour sortir de sa situation : " C'est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire! Mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger " (Dan 4.27 NEG).

Nébucadnetsar a effectué un travail massif de construction à Babylone. Les jardins, un système de canaux, et des centaines de temples et d'autres projets de construction transforment la ville en l'une des merveilles du monde antique. Mais une telle splendeur, du moins en partie, est acquise par l'exploitation de la main-d'œuvre des esclaves et la négligence des pauvres. En outre, la richesse de l'empire est utilisée pour satisfaire les plaisirs du roi et de son entourage. Ainsi, l'orgueil de Nébucadnetsar non seulement l'empêche de reconnaitre Dieu, mais cela le rend également inconscient aux difficultés de ceux qui sont dans le besoin. Étant donné le soin particulier de Dieu envers les pauvres, il n'est pas surprenant que, de tous les autres péchés possibles que Daniel aurait pu mettre en évidence devant le roi, il souligne le péché de la négligence des pauvres.

Le message à Nébucadnetsar n'est en aucun cas quelque chose de nouveau. Les prophètes de l'Ancien Testament mettent souvent en garde le peuple de Dieu contre l'oppression des pauvres. En effet, parmi les péchés qui ont entrainé l'exil du roi, la négligence des nécessiteux est clairement mentionnée. Après tout, la compassion pour les pauvres est la plus haute expression de la charité chrétienne ; à l'inverse, l'exploitation et la négligence des pauvres constituent une attaque contre Dieu Lui-même. En prenant soin des nécessiteux, nous reconnaissons que Dieu possède tout, ce qui signifie que nous ne sommes pas propriétaires, mais simplement des gardiens de la propriété de Dieu.

En servant les autres avec nos biens, nous honorons Dieu et reconnaissons Sa Seigneurie. C'est la propriété de Dieu qui devrait en fin de compte déterminer la valeur et la fonction des possessions matérielles. C'est là que Nébucadnetsar a échoué, et nous risquons d'échouer aussi, à moins que nous reconnaissions la souveraineté de Dieu sur nos réalisations et manifestons notre reconnaissance de cette réalité en aidant ceux qui sont dans le besoin.