Un regard superficiel sur l'histoire révèle qu'après
l'effondrement de l'empire romain, qui est venu par des attaques des
barbares du nord, l'évêque de Rome a profité du renversement
de trois tribus barbares et s'est imposé comme le seul pouvoir
à Rome à partir de l'an 538 ap. JC. Dans ce processus,
il a adopté plusieurs fonctions institutionnelles et politiques
de l'empereur romain. De là est née la papauté,
investie du pouvoir temporel et religieux jusqu'à ce qu'elle soit
déposée par Napoléon en 1798. Cela n'a pas mis fin
à Rome, mais seulement à cette phase spécifique
de la persécution. Le pape a non seulement prétendu être
le vicaire de Christ, mais il a également introduit plusieurs
doctrines et pratiques contraires à la Bible. Le purgatoire, la
pénitence, la confession auriculaire et le changement du commandement
du sabbat au dimanche sont parmi tant d'autres changements " des
temps et de la loi " introduits par la papauté.
" Il est impossible à l'homme, par ses propres forces,
de tenir tête aux accusations de l'ennemi. Debout devant Dieu,
vêtu de vêtements sales, il confesse ses péchés.
Alors Jésus, notre avocat, plaide efficacement en sa faveur. Il
défend sa cause, et, grâce au sacrifice du Calvaire, il
triomphe de l'accusateur. Sa parfaite obéissance à la loi
divine lui a donné tout pouvoir dans le ciel et sur la terre,
et il supplie son Père d'accorder sa miséricorde au pécheur
et de le réconcilier avec lui. Il déclare à l'accusateur
de son peuple: ''Que l'Éternel te réprime, Satan! Ce
peuple a été racheté par mon sang, c'est un tison
arraché du feu''. Et à celui qui se confie en lui, il donne
cette assurance: ?vois, je t'enlève ton iniquité, et je
te revêts d'habits de fête'', Zacharie 3:4 "
- Ellen G. White, Prophètes et rois, pp. 586, 587.