Lisez Néhémie
5.12,13. Pourquoi Néhémie prononce-t-il une malédiction
a l'encontre de ceux qui ne respectent pas leur part de l'accord ?
Bien que les chefs soient d'accord pour restaurer et rendre ce qu'ils
ont confisqué, Néhémie ne se contente pas de simples
paroles. Il a besoin de preuves solides. Par conséquent, il
les fait jurer devant les prêtres. Cet acte donnait également
aux événements une validité légale au cas
où il devrait faire référence à l'accord
ultérieurement.
Mais pourquoi prononce-t-il une malédiction ? Néhémie
accomplit une action symbolique, il tient ses vêtements comme
pour y tenir quelque chose puis les secoue comme pour figurer une perte.
Ainsi, ceux qui iraient à l'encontre de ce serment perdraient
tout. Il était d'usage de prononcer des malédictions
afin de bien faire comprendre aux autres le sens d'une loi ou d'une
règle donnée. Le peuple avait également moins
de chances d'aller contre la loi quand une malédiction était
associée à sa transgression. Néhémie pensa
apparemment qu'il s'agissait d'une question importante, au point de
faire quelque chose de radical afin d'améliorer ses chances
de succès.
Que nous enseignent les textes vétérotestamentaires
suivants sur la sainteté des serments pour ces gens ? (Nb
30.2; Dt 23.21-23 ; Ec 5.4,5 ; Lv 19.12; Gn 26.31).
En fin de compte, la parole est un don puissant que Dieu a fait aux
humains. Elle est radicalement différente de ce dont disposent
les animaux. Il y a une puissance dans nos paroles, puissance de vie
et de mort même. D'où la nécessité d'être
très prudent dans ce que nous disons, dans ce que nous promettons
de faire, et dans les engagements verbaux que nous prenons. Il est
également important que nos actes correspondent à nos
paroles. Combien de gens ont été dégoutés
du christianisme par ceux dont les paroles sonnent chrétiennes,
mais dont les actes sont tout sauf chrétiens ?
Réfléchissez à l'impact que vos paroles ont
sur les autres. Comment apprendre à être très prudent
dans ce que nous disons, au moment où nous le disons, et à
la manière dont nous le disons ?