Néhémie 13 commence par une inquiétude sur la
présence d'étrangers/idolâtres ammonites et moabites
parmi eux (Ne
13. 1-3). Ces versets ne parlent pas de rejeter des individus venus
d'une autre nation ou origine qui suivaient Dieu, mais plutôt
de renvoyer ceux qui étaient d'une foi différente, non
pas des convertis, mais des idolâtres. (Voir également
Dt
23.3-6.)
Lisez Néhémie
13.1-9. Qui étaient Eliashib et Tobiya ? Pourquoi ce
qu'ils ont fait est-il inacceptable ? Voyez Ne
2.10, 19 ; 3.1 ; 12.10; 13.28.
Eliashib et Tobiya sont tous deux des figures connues du livre de
Néhémie. Eliashib était le grand prêtre
de la nation, et il était également responsable du temple.
Tobiya est mentionné comme étant l'ennemi ammonite de
Néhémie qui s'opposa ardemment à son uvre
à Jérusalem. L'alliance entre Eliashib et Tobiya laisse
entendre que leur relation avait pour origine un mariage.
Nous n'avons pas de traces de ce lien, mais nous savons que Tobiya
avait un nom juif (qui signifie " l'Éternel est bon
"), et qu'ainsi il était vraisemblablement d'origine
juive. On croit que la famille de sa femme, les descendants d'Arah,
bien que non identifiés, étaient liés à
la famille d'Eliashib. De plus, Sanballat, le Horonite, l'autre adversaire
de Néhémie, avait une fille qui était mariée
au petit-fils d'Eliashib. Par conséquent, ces intrigues autour
de Néhémie devaient être intenses, car les officiels
les plus hauts placés du pays étaient apparentés
et ligués contre le leadership de Néhémie.
Pendant l'absence du gouverneur le grand prêtre donna à
Tobiya l'une des salles du temple qui était conçue pour
accueillir la dîme, les dons, et les offrandes. Tobiya se vit
accorder une résidence permanente dans le temple ce qui était
une manière de l'établir comme l'un des chefs de la nation.
Les ennemis de Néhémie réussissaient enfin ce
qu'ils avaient souhaité depuis le début supplanter Néhémie
et prendre eux-mêmes les commandes. Heureusement, Néhémie
n'allait pas rester à ne rien faire.
Tout au long de l'histoire sainte, pourquoi le peuple de Dieu
se laisse-t-il si facilement égarer, que ce soit les Juifs de
l'Israël autrefois, ou les chrétiens qui les suivirent
pendant et après l'époque du Nouveau Testament ? Comment
éviter de faire les mêmes erreurs ?