Lisez Ellen G. White, " La captivité assyrienne,
" pp. 215-224 ; " L'appel d'Esaïe, " pp. 231-236,
dans Prophètes et rois.
" Les prophètes élevèrent la voix contre
l'oppression excessive, l'injustice flagrante, le luxe effréné
et insensé qui régnaient de leur temps. Ils blâment
les festins et l'ivresse, la licence impudique et la débauche
; mais c'est en vain qu'ils adressaient leurs protestations au peuple
idolâtre et dénonçaient se péchés.
" Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 217.
Pour Esaïe, " la situation sociale du peuple était
particulièrement défavorable. Poussés par l'appât
du gain, les hommes ajoutaient maison à maison, champ à
champ. La justice était faussée, le pauvre extorqué.
[...] Les magistrats eux-mêmes, qui auraient dû protéger
les êtres sans défense, restaient insensibles aux cris des
pauvres, des malheureux, des veuves et des orphelins. [...]
On ne s'étonne donc pas qu'en présence d'une telle
situation, Esaïe se soit dérobé à l'appel qui
lui était adressé, sous le règne de Josias, de donner
un message d'avertissement et de reproche au royaume de Juda. Il n'ignorait
pas qu'il se heurterait à une résistance opiniâtre.
" pp. 232,234.
" Ces déclarations des prophètes [...] devraient
être considérées comme la voix de Dieu s'adressant
à chaque âme. Saisissons toutes les occasions pour faire
preuve de miséricorde, de tendre sollicitude, de charité
chrétienne, à l'égard des faibles et des opprimés.
" p. 249.