Lisez Ellen G. White, " La loi proclamée au Sinaï,
" pp. 275-288 ; " Le soin des pauvres, " pp. 5 17-523,
dans Patriarches et prophètes.
" Les droits de Dieu mis à part, ce qui frappe dans
les lois données par Moïse, c'est l'esprit de libéralité,
de compassion et d'hospitalité qui caractérise les recommandations
relatives aux pauvres. Bien que Dieu eût promis à son peuple
d'abondantes bénédictions, il n'avait jamais dit que la
pauvreté y serait entièrement inconnue. Il y aurait toujours,
dans le pays, des pauvres et des gens qui feraient appel à la
sympathie et à la bienfaisance. Comme aujourd'hui, on était
sujet au malheur, à la maladie et à des pertes matérielles.
Mais aussi longtemps qu'Israël fut fidèle aux divins préceptes,
on n'y vit jamais de mendiants, ni personne souffrant de la faim.
" Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 518.
" Il s'agissait là du bien des riches tout autant que
de celui des pauvres. Il fallait réprimer la cupidité et
l'ambition en cultivant de nobles sentiments de bienfaisance. L'encouragement
à la bienveillance et à la confiance entre toutes les classes
de la société ne pouvait que consolider l'ordre social
et assurer la stabilité de l'État. Membres d'une même
humanité, mailles d'un vaste filet, nous sommes tous liés
les uns aux autres. Ce qui contribue au bonheur et au relèvement
du prochain a sur nous une répercussion bienfaisante. "
p. 522.