Dieu seul sait combien de millions, et même de
milliards, de gens luttent contre une addiction, quelle que soit la
forme qu'elle prend. Jusqu'à aujourd'hui, les scientifiques
ne comprennent toujours pas ce qui en est la cause, bien que dans certains
cas, ils puissent littéralement voir la zone de notre cerveau
dans laquelle se situent les envies et les désirs. Malheureusement,
localiser ces addictions est très différent de nous en
libérer. La dépendance est dure pour tout le monde, et
pas seulement pour la personne dépendante. Les membres de la
famille, parents, conjoints, enfants, souffrent tous beaucoup quand
un autre membre est sous l'empire d'une puissance dont il ne semble
pas pouvoir se libérer.
La drogue, l'alcool, le tabac, le jeu, la pornographie, le sexe,
et même la nourriture, ce qui fait de ces choses des dépendances,
c'est la nature habituelle et progressive de l'usage ou de l'abus que
l'on en fait. Vous devenez incapable de vous arrêter, même
si vous savez que cela vous fait du mal. Tout en bénéficiant
de votre liberté de choix, vous devenez esclave de ce a quoi
vous êtes dépendant, et vous perdez donc votre liberté.
Pierre a une explication simple de ce qu'est une addiction, et de ses
conséquences : ils leur promettent la liberté,
alors qu'ils sont eux-mêmes esclaves de la pourriture, car chacun
est l'esclave de ce qui le domine. (2 P 2.19.)
Qu'est-ce qui peut entrainer les gens dans la dépendance
? Lc
16.13; Rm 6.16; Jc 1.13-15 ; 1 Jn 2.16.
Le péché et la dépendance ne sont pas nécessairement
la même chose. On peut commettre un péché auquel
on n'est pas dépendant, même s'il peut souvent devenir
une addiction. Il vaut bien mieux, par la puissance de Dieu, mettre
un terme au péché avant qu'il ne devienne une dépendance.
Et, bien entendu, la seule solution durable au problème du péché
et de la dépendance, c'est de recevoir un cur nouveau.
Mais ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont
crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.
(Ga 5.24.) Paul explique également aux Romains ce que signifie
mourir à cette nature pécheresse et dépendante
afin de vivre pour Christ (Rm 6.8-13), puis il ajoute : Mais
revêtez le Seigneur Jésus-Christ, et ne vous préoccupez
pas de la chair pour en satisfaire les désirs. (Rm 13.14.)
Qui n'a jamais connu personnellement la lutte contre une addiction,
que ce soit en nous, ou celle des autres, peut-être même
des membres de la famille ? Comment aider les gens comprendre qu'il
ne s'agit pas de reconnaitre que c'est un échec spirituel si,
même en tant que chrétiens, ils recherchent de l'aide
auprès de professionnels ?