En tant qu'êtres humains, nous connaissons la
réalité de la mort. Nous en entendons parler, nous la
voyons, et nous sommes peut-être passés tout près
d'elle.
Lisez 1
Corinthiens 15.26. Comment est décrite la mort, et pourquoi
est-elle décrite ainsi ?
Qui, ayant perdu un proche, ne vit pas combien la mort est un grand
ennemi ? D'un autre côté, les morts ont " la belle
vie ". Si, dans le Seigneur, ils ferment les yeux et, en ce
qui leur semblera l'espace d'un instant, ils seront ressuscités
pour l'immortalité. " La mort est peu de chose pour
le croyant. [...] La mort du chrétien n'est qu'un sommeil, un
repos dans le silence et l'obscurité. Si vous croyez, votre
vie est cachée avec le Christ en Dieu, et "quand le Christ,
votre vie, apparaitra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans
La gloire". Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 789.
Non, ce sont les vivants, en particulier les amis ou la famille qui
restent, qui connaissent la véritable douleur et le chagrin
qui suivent un décès. Le fait est que le chagrin est
une réaction normale et naturelle face à la perte. C'est
la souffrance émotionnelle que nous traversons quand quelque
chose ou quelqu'un que nous aimons disparaît. Le processus de
deuil n'est pas le même pour tous, mais la plupart des gens passent
généralement par plusieurs étapes. La première
réaction, et la plus courante, à la mort d'un être
cher, est le choc et le déni, même quand c'est un décès
auquel on s'attend. Le choc est une protection émotionnelle
qui nous empêche d'être submergés trop brusquement
par la perte, et cet état peut durer de deux à trois
mois. On peut également passer par une période où
l'on est constamment absorbé par des pensées de l'être
cher, même lors de tâches du quotidien. Souvent, les conversations
tournent autour de la personne décédée, ou de
la perte subie. Cette période peut durer de six mois à
un an.
Le stade du désespoir et de la dépression est une longue
période de chagrin, sans doute l'étape la plus douloureuse
et la plus longue pour la personne endeuillée, et au cours de
laquelle elle finit par accepter la réalité de la perte.
Au cours de ce stade, on peut expérimenter toute une gamme d'émotions,
comme la colère, la culpabilité, le regret, la tristesse,
et l'angoisse. L'objectif du deuil n'est pas d'éliminer toute
la douleur ou les souvenirs de la perte subie. Dans le dernier stade
de la guérison, on commence à s'intéresser de
nouveau aux activités quotidiennes et ii fonctionner normalement
jour après jour.
Quelles pensées réconfortantes pouvez-vous trouver
dans les passages suivants ?
Rm 8.31-39 ; Ap 21.4; 1 Co 15.52-57.