Lisez Proverbes
22.6. Comment comprenez-vous ce passage ? Est-ce une garantie,
une promesse, ou une probabilité ?
Parfois, en tant que parent, nous faisons tout ce qu'il faut : nous
passons du temps à enseigner à nos enfants le droit chemin,
à vivre selon notre connaissance de Dieu, nous les envoya dans
de bonnes écoles, nous fréquentons l'église régulièrement,
nous nous impliquons dans l'uvre missionnaire avec eux, et pourtant,
ils finissent par quitter la foi dans laquelle nous les avons élevés.
La mesure de souffrance est insupportable, et il ne se passe pas une
seconde sans que vous ne vous préoccupiez de leur salut. Ce
n'est pas nécessairement la responsabilité des parents
qui est en cause. Les enfants ont une intelligence propre, et ils sont
en définitive responsables de leurs actes devant Dieu. Certains
ont pris les paroles quand il sera vieux il ne s'en écartera
pas comme une promesse, une garantie qu'une éducation appropriée
aura toujours le salut de l'enfant comme résultat. Mais les
Proverbes nous donnent plus souvent des principes que des promesses
inconditionnelles. Ce que l'on peut retirer de ce texte, en revanche,
c'est que les leçons apprises dans l'enfance dureront toute
la vie.
Chaque enfant atteint un âge où, soit il s'approprie
l'héritage de ses parents, soit il le rejette. Les parents qui
ont pris soin de donner à leur enfant une formation pieuse ont
l'assurance que ce qu'ils lui ont enseigné l'accompagnera, et
si, ou quand, leur enfant s'en va, les semences qui ont été
plantées dans son cur seront toujours en lui, le rappelant
à la maison. Être un bon parent dépend de notre
choix. Ce que deviennent nos enfants dépend du leur.
Que doit faire un parent quand un enfant s'écarte du droit
chemin ? Remettez vos enfants à Dieu dans la prière fervente.
Si quelqu'un comprend votre douleur, c'est bien Dieu, dont les enfants,
par milliards, lui ont tourné le dos, à lui, le parent
parfait. Vous pouvez soutenir votre enfant prodigue avec amour et prière,
et vous tenir debout à ses côtés alors qu'il lutte
avec Dieu. Ne soyez pas gêné de demander à d'autres
qu'ils vous soutiennent et prient pour vous. Ne vous culpabilisez pas,
et ne vous focalisez pas sur l'enfant prodigue au point d'oublier le
reste de la famille. Être parent d'un enfant prodigue peut diviser
un foyer. Alors faites front avec votre conjoint et mettez des limites
claires à votre enfant. Souvenez-vous que Dieu aime votre enfant
plus que vous ne l'aimez. Espérez en un avenir meilleur, et
acceptez le fait que votre enfant est " le chantier "
de Dieu.
Dans pareille situation, il est tout à fait naturel de
se culpabiliser. Mais même si vous avez fait des erreurs, pourquoi
vaut-il mieux se concentrer sur l'avenir et sur les promesses de Dieu
? Voir Ph
3.13.