Tout au long des Écritures, nous sommes confrontés à
la réalité du libre arbitre. Même Adam et Ève,
avant la chute (Genèse
3), avaient leur libre arbitre, et ils ont malheureusement fait le
mauvais choix. Si des êtres non déchus, parfaits, ont pu
mal utiliser ce don, à combien plus forte raison des êtres
comme nous, qui sommes dans le péché jusqu'au cou ! N'oublions
pas non plus que le libre arbitre est précisément cela,
libre. Ce qui signifie que, quelle que soit la pression que nous subissons,
de l'intérieur et de l'extérieur, nous n'avons pas à
choisir ce qui est mal. Nous pouvons, par la puissance de Dieu agissant
en nous, prendre les bonnes décisions avec ce libre arbitre que
Dieu nous a donné.
Tout comme il est important que nous pesions soigneusement nos décisions,
en réfléchissant en particulier à l'impact qu'elles
auront sur notre vie de famille. Quand Caïn a choisi, en se servant
de son libre arbitre, de tuer son frère, sa famille a forcément
été anéantie. La décision des frères
de Joseph de le vendre comme esclave a détruit la vie de son père.
" Il regarda et dit : " C'est la tunique de mon fils
! Un animal féroce l'a dévoré ! Joseph a été
déchiqueté ! Jacob déchira ses vêtements,
mit un sac sur ses reins et porta le deuil de son fils pendant bien des
jours. Tous ses fils et toutes ses filles s'efforcèrent de le
consoler ; mais il refusa toute consolation. Il disait : C'est dans le
deuil que je descendrai vers mon fils, au séjour des morts ! Ainsi
son père le pleura ". (Gn 37.33-35.)
Tout au long de Ia Bible, comme dans la vie, nous trouvons des exemples
de la manière dont le libre arbitre de membres d'une famille,
pour le bien ou le mal, influe sur les autres, comme les choix de Coré,
Datân, et Abiram (Nb 16.1-32 voir également Dn 6.23,24 ;
Gn 18.19).